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Radiation D’un Officier De Police En 2012: La Cour Suprême Corrige Une Injustice

Publié le jeudi 14 octobre 2021  |  Matin libre
Victor
© Autre presse par dr
Victor Dassi Adossou, président de la cour suprême
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Une injustice qui date de 9 ans vient de trouver une issue heureuse à la Cour suprême. Une affaire de règlement de compte dans un couple avait coûté en 2012 son poste à l’officier de paix stagiaire Marion Aziguida. Alors en service à Allada, l’officier Marion Aziguida s’est engagé dans une vie de concubinage avec une dame. Ayant décidé de s’affranchir des liens de la dame, cette dernière jure de lui faire la peau. C’est alors qu’elle a porté plainte contre Marion Aziguida pour coups et blessures volontaires auprès de la hiérarchie policière. L’officier a été mis en arrêt de rigueur pendant 60 jours, traduit devant le Conseil de discipline avant d’être radié de l’effectif de la police nationale en 2012. Mais le processus est émaillé d’irrégularités. Une notification de radiation non faite dans le délai, défaut de motivation de la décision, des textes mal interprétés ont amené l’officier à déposer en mars 2013 un recours à la Cour suprême. Depuis mars 2013, c’est en février 2021, à la veille du départ de l’ancien président de la Cour suprême Ousmane Batoko, que la Chambre administrative de la Cour suprême rend son arrêt dans le dossier. Lequel annule la décision de radiation prise en 2012. La notification de la décision a été faite à l’intéressé le 24 septembre dernier. Il aura donc fallu un peu plus de 9 ans pour que le droit soit dit. C’est donc un ouf de soulagement pour l’officier Marion Aziguida injustement radié. Il peut donc retrouver son corps, la compagnie de ses frères d’arme et continuer d’assurer la mission républicaine pour laquelle il s’est engagé. C’est dire qu’il y a encore dans ce pays des juges qui ont le droit et la justice chevillés au corps. Même si l’arrêt a été pris à la veille du départ de Ousmane Batoko, c’est sous la Cour suprême Victor Dassi Adossou qu’il a été notifié. Fière chandelle donc à cette Cour qui, on peut le dire, démarre sous de bons auspices.



M.M



Lire la décision de la Cour Suprême
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