L’entrain avec lequel les équipes nocturnes de balayage des chaussées faisaient le travail a dimunié dans la commune d’Abomey-Calavi. Le constat est visible sur le tronçon Dèkoungbé-Cococodji. Pourtant la présence des balayeurs et balayeuses est remarquée les soirs à partir de zéro heure. On ne comprend pas alors pourquoi le lendemain, déjà vers midi, les mêmes voies, balayées la veille, sont déjà sablonneuses. Les conséquences de cet état de choses sur les usagers de la route sont nombreuses. Un camion qui embrase la poussière, salit et rend la vue difficile aux motocyclistes, des crevaisons récurrentes de pneus, des accidents causés par des engins qui glissent sur les sables, toutes choses que les usagers de la route croyaient conjuguer au passé, à l’avènement du régime de la Rupture. Mais, ces derniers temps, ils font le constat amer du retour de l’insalubrité sur les bitumes. La cause vraisemblablement à un relâchement dans le travail des balayeurs. Il urge que les équipes de supervision fassent bien leur travail. C’est vrai qu’avec la saison pluvieuse, ce n’est pas facile. Seulement, des voies propres, débarrassées de sable et de détritus, à l’image des voies au Togo et au Ghana, font partie des acquis du régime de la Rupture. Un retour à l’insalubrité ne pourrait être accepté. Le maire de la commune d’Abomey-Calavi est aussi interpelé.