A moins de 18 mois des élections législatives de la neuvième mandature du Parlement béninois, prévues pour avril 2023, les formations politiques de la mouvance au pouvoir comme celles de l'opposition sont en train d'élaborer de nouvelles stratégies pour remporter la majorité des 109 sièges législatifs.
Le Mouvement des élites engagés pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin), une formation politique proche du président Patrice Talon a affiché ses intentions lors de la troisième réunion ordinaire de son bureau politique national à Tori-Bossito, au lendemain des dernières élections présidentielles d'avril 2021, à travers le slogan "2023 c'est maintenant".
L'Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), une autre formation proche du pouvoir et ne disposant aucun député à l'Assemblée nationale a décidé, depuis samedi dernier, de former une coalition avec le Bloc Républicain (BR), le deuxième parti soutenant la mouvance au pouvoir, avec 37 députés sur 83 siégeant au parlement béninois.
De même, l'Union progressiste (UP), le plus grand parti de la mouvance au pouvoir avec 46 députés a terminé samedi une tournée dans le pays en vue de la tenue prochaine d'un congrès national.
De l'autre côté de l'échiquier politique, Paul Hounkpè prône un regroupement des formations politiques d'opposition.
"Nous tendons la main à tous les leaders des partis de l'opposition. Nous pensons qu'il faut privilégier le dialogue et le consensus. Il faut que nous trouvions une solution pour être présents au Parlement. Aucun député de l'opposition n'y siège depuis les dernières législatives", a-t-il récemment déclaré dans la presse nationale.