La 71ème session ordinaire du Conseil des ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris fin, mardi, à Abidjan en consacrant les progrès réalisés dans la sous-région par l’enregistrement d’une forte croissance économique en 2013, à 6,3% et des prévisions de 7,1% en 2014.
L'organisation ouest-africaine, selon le Président de la Commission, Désiré Kadré Ouédraogo, demeure ‘'la première communauté économique régionale'' avec la plus forte croissance économique pour l'année finissante, à 6,3% et des prévisions atteignant 7,1% l'année prochaine.
‘'Ce taux de croissance notable tient à la vigueur affichée par les économies nationales en 2013 avec sept Etats enregistrant des taux de croissance supérieurs à la moyenne régionale de 6,3%, à savoir la Gambie (6,4%), le Burkina Faso (6,8%), le Nigéria (6,9%), le Ghana (8%), le Libéria (8,1%), la Côte d'Ivoire (9%) et la Sierra Leone (14,6%)'' indique le communiqué final qui a sanctionné les travaux.
Selon d'autres projections, poursuit le texte, on devrait s'attendre à une augmentation du taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la région, qui devrait passer de 6,3% en 2013 à 7,1% en 2014. Car, il est prévu que onze des quinze Etats membres enregistrent des taux d'au moins 5% sur ce plan.
Les pays concernés sont, ‘'le Bénin (6,5), le Burkina Faso (7), la Côte d'Ivoire (9,1), la Gambie (8,5), le Ghana (8), le Libéria (6,8), le Mali (6,6), le Niger (8,2), le Nigéria (7,4), la Sierra Leone (14) et le Togo (6%)'', précise le communiqué.
La forte demande extérieure pour les minerais et les hydrocarbures, la bonne performance du secteur primaire et de celui des services, ainsi que les importantes réformes macroéconomiques engagées par les différents pays, ont favorisé cette bonne croissance économique de la plupart des Etats membres, lit-on dans le communiqué.
Concernant l'intégration économique et monétaire, ‘'le rapport annuel du président de la Commission souligne les progrès réalisés au titre de l'harmonisation des politiques économiques et financières des Etats membres, de la mise en place d'un système régional de paiement et de règlement, ainsi que de l'intégration des marchés financiers de la région'', indique, encore, le texte.
Tous ces progrès, de l'avis des ministres, confortent non seulement leur volonté commune d'intensifier la lutte contre la pauvreté au sein de la Communauté, mais aussi celle d'accélérer la réalisation des objectifs d'intégration.