La croissance en temps de crise : que réserve l’avenir aux économies en développement ? : c’est le thème de l’événement public qui a donné le coup d’envoi cette année aux Assemblées annuelles. Au menu des discussions :
Comment les pays peuvent-ils poser les bases d’une reprise économique durable, résiliente et inclusive tout en investissant dans leur population ?
Quels sont les principaux obstacles à une croissance durable et inclusive dans les pays à revenu faible et intermédiaire et dans les situations de fragilité et de conflit, et qu’attendre de la croissance future ?
Quelles politiques publiques pour favoriser une croissance inclusive au profit des populations vulnérables ? Quel rôle les technologies numériques peuvent-elles jouer pour garantir l’inclusion de tous ?
Quelles sont les mesures nécessaires pour soutenir l’investissement privé, en particulier les petites et moyennes entreprises, et créer des emplois dans les pays en développement ?
Comment les banques centrales peuvent-elles y contribuer ?
Aux côtés de David Malpass et Carmen Reinhart, respectivement président et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale, notre panel d’experts, de responsables publics, de dirigeants du secteur privé et de représentants de la société civile s’est penché sur ces questions en traçant la voie à suivre pour les pays en développement.
Alors que la pandémie a eu des effets délétères sur les objectifs de réduction de la pauvreté et de partage de la prospérité pour les 40 % les plus pauvres de la population, Felix Mlusu, ministre des Finances du Malawi, Elliott Harris, économiste en chef et sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Développement économique, et Husna Ahmad, directrice générale de Global One 2015, ont discuté des solutions pour réparer ces revers et soutenir une croissance inclusive.
« [Les gouvernements doivent] prendre des mesures pour faire en sorte que le processus de croissance ne conduise pas à une accélération des inégalités.» – Elliott Harris, sous-secrétaire général @ONU_fr pour le Dév. économique.
Ali Allawi, vice-Premier ministre et ministre des Finances iraquien, Maya Chorengel, associée codirectrice de The Rise Fund, et Pia Tayag, directrice à l’UNSGSA, ont eux mis en lumière les moyens qui permettraient d’accroître l’investissement privé et de créer des emplois dans les pays à revenu intermédiaire. Enfin, Reza Baqir, gouverneur de la Banque d’État du Pakistan, a plus particulièrement abordé le rôle des banques centrales pour aider les pays à traverser cette crise mondiale.
« [Nous devons] veiller à ce que le numérique et l’innovation contribuent à réduire les inégalités existantes plutôt qu’à les creuser. » Pia Tayag, directrice @UNSGSA
Placé sous le signe de l’interaction et de l’inclusion, cet événement s’est attaché à refléter une pluralité d’horizons, en donnant la parole à des jeunes, des chefs d’État et des petits entrepreneurs. Il est disponible en replay sur Banque mondiale Live !