Le texte, très controversé, vient préciser le dispositif existant jusqu’à présent. L’avortement est autorisé, mais seulement dans des cas très précis. Une deuxième loi sur la répression des violences sexuelles a également été adoptée. Le recours à l’avortement peut désormais se faire à la demande de la femme et dans des conditions précises.
Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
Le président de l’Assemblée a été le premier à dénoncer le projet parlant de « négation du droit de l’enfant à la vie ». Plusieurs autres députés l’ont suivi en déclarant que « c’est immoral, nous demandons au gouvernement de retirer cette loi ». Le clergé s’en est aussi mêlé, dénonçant dans une déclaration solennelle : « la légalisation de l’avortement et la culture de la mort ». Surprise à l’arrivée, le projet a été voté à l’unanimité.... suite de l'article sur RFI