ues, sociaux et culturels, malgré les réformes entreprises par l’Etat afin de relever les défis liés à leur jouissance par les populations. Selon le rapport de la CBDH, les violations du droit à la santé se manifestent notamment par l’inaccessibilité géographique des formations sanitaires qui est plus accentuée dans les départements du centre et du nord, l’insuffisance en soins de qualité, l’insuffisance en plateaux techniques et en personnel de qualité, l’absence de prise en charge systématique des personnes accidentées transférées aux urgences de certains hôpitaux publics pour faute de paiement des frais d’admission et de soins des malades, etc. La violation du droit d’accès à l’eau potable, quant à elle, se manifeste par une insuffisance dans l’approvisionnement et la distribution en eau potable, des disparités dans ce service avec plus d’acuité dans certaines régions du pays.
« L’année 2021 est marquée au Bénin par le début d’un nouveau quinquennat présidentiel. Nous pensons que ce contexte politique de début de nouveau mandat présidentiel offre une occasion propice à l’injection dans le débat public des questions relatives à l’état des droits sociaux dont le droit à la santé et le droit à l’accès à l’eau. Nous espérons que les enquêtes provoqueront la prise en compte des problèmes et perspectives mis en exergue, dans les priorités du gouvernement qui s’installe », a ajouté Léonce Gamaï.
Après un atelier de formation de renforcement de leurs capacités en matière de couverture médiatique des questions relatives à l’eau et la santé, les journalistes membres du consortium ont sillonné plusieurs localités du Bénin pour recueillir des témoignages des populations, vivre et documenter leurs problèmes spécifiques en matière d’accès à l’eau et à la santé. Les enquêtes seront diffusées sous format article (en ligne et dans les journaux papier) et des capsules vidéo. Les productions seront publiées dès cette semaine jusqu’à mi-décembre.