Les conditions de vie et de travail des enseignants surtout des aspirants au métier d’enseignant (Ame) ne sont pas du goût de la Conférence Episcopale du Bénin (CEB). C’est du moins l’un des points débattus, lors de la première session plénière ordinaire au titre de l’année pastorale 2021-2022. Après s’être réjouis du bon démarrage de l’année académique 2021-2022, les évêques ont salué les efforts que fournit le gouvernement pour que l’école béninoise retrouve ses lettres de noblesse. Conscients de l’adage populaire qui stipule que « tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait », les prélats béninois ont plaidé pour que les conditions de vie et de travail des enseignants toutes catégories confondues soient améliorées. Une doléance qui trouve son fondement dans la situation peu reluisante des aspirants au métier d’enseignant, qui se retrouvent souvent dans la précarité en raison de leur contrat de travail avec l’Etat qui ne couvre que 09 mois sur les 12 que compte l’année. Pour finir, la Conférence Episcopale a imploré l’assistance du Saint Esprit sur tous les acteurs de l’éducation pour une année académique paisible et fructueuse.
Landry SOKEGBE (Stag)