Dans les rues animées de Benin City, au Nigéria, les habitants sont impatients de récupérer leurs bronzes. Pour eux, leur retour symbolise la réparation de certains des torts commis par les troupes britanniques à l'époque coloniale.
La statue d'un coq est l'un des objets inestimables qui sera bientôt accueilli chez lui, après avoir été remis par le Jesus College à une délégation du Nigeria lors d'une cérémonie à l'université de Cambridge mercredi.
"Je suis heureux que l'œuvre de mon arrière-grand-père revienne au Bénin", déclare Monday Aigbe, qui, comme son ancêtre, est sculpteur.
Il dirige une fonderie à Benin City, la capitale de l'État d'Edo, où ses artisans travaillent tranquillement sur des statues en laiton.
Les ouvriers qualifiés façonnent une myriade de formes dans le métal, notamment des bustes de l'Oba - le titre du roi traditionnel de Bénin - ainsi que des statues d'animaux et des portes sculptées.
Ils fabriquent des bronzes ici depuis six générations. Au milieu de la fonderie se trouve une grande statue de l'arrière-grand-père de M. Aigbe.... suite de l'article sur Autre presse