En 2018, le Togo et le Bénin ont déposé conjointement auprès de l’ONU une requête d’extension de leur plateau continental, au-delà des 200 milles nautiques.
Les négociations devant déboucher sur la délimitation des frontières maritimes Togo-Bénin entrent « dans leur phase concrète », selon Dammipi Noupokou, négociateur togolais, qui espère des discussions « saines et pragmatiques ». Une position affichée alors que les représentants des deux pays se sont réunis dans le cadre de la 10e Session mixte paritaire de la commission bénino-togolaise de délimitation de la frontière maritime, le jeudi 28 octobre, afin d’élaborer un agenda global pour ces négociations.
« L’intérêt de délimiter, c'est de savoir exactement où se situent nos eaux territoriales, où se situe la zone économique exclusive pour l'exploitation. [...] Il faut connaître exactement ce à quoi on a droit pour exploiter les ressources, et de façon ordonnée », explique le préfet maritime Col. Takougnadi Neyo, cité par Togo First, dans le cadre de ces travaux de deux jours.
L’objectif est notamment de pouvoir étendre leur plateau continental au-delà des 200 000 nautiques, à la suite d'une requête d'extension déposée conjointement en 2018 auprès de l'ONU, apprend-on.
Notons que si le Togo collabore de façon plus collégiale avec le Bénin sur la délimitation de leurs espaces maritimes respectifs, il est également en pourparlers avec le Ghana sur la même question.