Ce lundi 16 décembre 2013, les présumés commanditaires de l’agression sur la personne du président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba, ont été libérés suite à une garde à vue. A ce sujet, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi a donné un point de presse hier, mardi 17 décembre 2013, pour attirer l’attention de tous sur la sensibilité de cette affaire.
« Justice sera rendue à Monsieur Martin Assogba. Mais pas dans la précipitation ». C’est en somme ce qu’il y a à retenir du point de presse donné par le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, Dassi Apollinaire.
Pour le procureur, la libération des huit personnes présumées coupables de cet acte ignoble sur la personne de Martin Assogba intervient après des enquêtes relevées, des auditions, un rapport d’expertise de la police scientifique, un rapport des appels téléphoniques par les Gsm. En effet, aux dires de du procureur, ces présumés coupables ont tous en commun avec le président de l’Ong Alcrer d’être des partisans de la lutte contre le bradage des espaces publics. Alors, explique le procureur, il est inconcevable que ceux-ci menant la même lutte que Martin Assogba puissent lui vouloir du mal. Ainsi, sur cette conclusion et les recoupements faits, il a été décidé, conformément aux dispositions pénales, que ces personnes soient relâchées puisqu’aucune charge n’est retenue contre elles.
Néanmoins, rassure Dassi Apollinaire, les enquêtes se poursuivent car, à en croire ses propos, les vrais auteurs du forfait, qui sont des professionnels ayant voulu masquer leur identité en faisant usage d’armes à fabrication artisanale, sont dans la nature. Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi rassure la population des dispositions mises en place par les forces de sécurité publique pour garantir la sécurité et la libre circulation de tous.