Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Appui des banques et Fonds arabes au Pag : Zul-Kifl Salami pour un suivi rigoureux des projets

Publié le mercredi 3 novembre 2021  |  La Nation
Dr
© Autre presse par DR
Dr Zul-Kifl Salami, chargé de mission du président de la République
Comment


Par Fulbert Adjimehossou,

Dr Zul-Kifl Salami, chargé de mission du président de la République garde un œil ouvert sur les projets financés par les banques et fonds arabes. Un chronogramme a été même défini après l’étape de Lokossa, le 11 octobre 2021.
Pas de risque d’éléphant blanc ou de livraison d’infrastructures en retard. Le chargé de mission du président de la République, Dr Zul-Kifl Salami y veille. En témoigne sa descente sur les chantiers le 11 octobre 2021 en vue de donner un coup d’accélérateur aux investissements. Pour les travaux en cours à l’École normale supérieure de l’Enseignement technique (Enset) de Lokossa, un chronogramme détaillé a été retenu. D’ici fin décembre 2021, les principaux ouvrages devraient être disponibles. La réunion technique a permis de cerner avec précision le niveau d’exécution des différentes composantes de ce projet. Elle a été suivie d’une inspection et d’échanges sur le terrain.
En réalité, il s’agit pour lui de faire en sorte que la vision du chef de l’État, appuyée par les partenaires, prenne corps le plus tôt possible. « Nous avons mis en place un plan, un nouveau mode de notre vision dans l’éducation nationale qui ne sera pas aisé pour les uns et les autres, mais c’est incontournable. Si on regarde les vrais métiers, les métiers pratiques, l’électricité, la mécanique, l’électronique, la plomberie, la menuiserie, ce sont des choses que nous consommons au quotidien, mais qui pour une bonne part sont importées. Si on forme les gens dans ces domaines-là, nous allons résoudre le problème de l’emploi plus vite que nous ne le pensions », a-t-il martelé.
Plus vite, pour la révolution !
Ce n’est pas une question de décennie. Zul-Kifl Salami parle en termes d’années, deux ou trois ans. A l’en croire, il est important d’accélérer la mise en œuvre des investissements sur le terrain. L’enjeu est de créer rapidement l’impact escompté dans le domaine du développement, ensuite mettre le Bénin en position d’obtenir davantage de financements de ces grandes institutions. Le Bénin pourra offrir aux investisseurs des talents et un flux de main-d’œuvre qualifiée. « Notre programme, c’est de créer des écoles techniques presque partout. C’est lancé, nous avons déjà une bonne partie des financements nécessaires. Dans toutes les communes, il y aura des écoles techniques, des lycées techniques, des collèges techniques», a insisté le chargé de mission du président de la
République. En effet, les Banques et fonds arabes adhèrent à la vision du chef de l’État, Patrice Talon, de prioriser l’Enseignement technique et la formation professionnelle. Ce qui s’est matérialisé par l’approbation des financements concessionnels de montants inédits pour la construction des infrastructures scientifiques et techniques. L’Enset de Lokossa constitue la première de la série avec un crédit de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) d’environ
5 milliards FCfa. Cette école est suivie de l’Institut National de Mathématiques et de sciences physiques de Dangbo qui a bénéficié d’un crédit de 2,694 milliards FCfa. Les ressources les plus substantielles sont allées à l’Université nationale d’Agriculture et l’Université nationale des sciences, technologies, ingénieries et mathématique d’Abomey, pour un financement de la Badea d’environ 23 milliards. Les infrastructures universitaires du secteur agricole sont prises en charge par le Fonds Saoudien de Développement à Sakété, Kétou, Idigny dans l’Ouémé-Plateau avec un crédit de 5,5 milliards. Ces appuis s’inscrivent dans la droite ligne des actions du Chef de l’État pour l’enseignement agricole et agro-industriel. Au total, plus de 36 milliards ont été mobilisés du monde arabe. En compagnie des agences et ministères concernés, Dr Zul-Kifl Salami poursuit sa série de visites de travail sur les sites. Ce suivi rigoureux entrainera sûrement l’adhésion des autres Fonds et Banques arabes qui n’hésiteront pas à amplifier les financements souhaités.
LIRE AUSSI: Coopération franc
Commentaires