La traque des prostituées dans la capitale économique du Bénin ne fait que commencer. En tout cas, à en croire les propos du Préfet du département du Littoral, Alain Orounla, rapportés par Frissons radio et plusieurs médias locaux. L’autorité préfectorale serait tout simplement déterminée à combattre le travail de sexe à Cotonou. Une activité qu’il qualifie d’ailleurs de “génocide“. « C’est une tâche permanente que nous nous sommes assignée, jusqu’à ce que les adversaires signent la fin de cette activité…C’est un problème de criminalité et de génocide, parce-que les conditions dans lesquelles les gens sont livrés à la prostitution facilitent la contamination de tous les béninois. Nous n’avons aucune appréciation sur le suivi médical ou non de ces « prostituées » que d’autres fréquentent. On ignore leur sérologie » se justifie le préfet du Littoral. Ce dernier annonce par ailleurs que la lutte va s’intensifier et ceci, sans complaisance. « Je casse des œufs. Si on veut on peut en faire des omelettes. Si on veut, on peut pleurer sur le lait renversé », a-t-il lancé. Outre des questions de santé et de sécurité publique, l’autorité préfectorale évoque une violence faite aux femmes à travers l’activité de sexe, montée par des réseaux de proxénètes. Les jeunes filles sont nombreuses à être livrées à la prostitution au profit de proxénètes qui tirent les plus gros avantages de l’activité. Faut-il le rappeler, une cinquantaine de prostituées avaient été interpellées par l’autorité préfectorale mais finalement relâchées par le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. La tâche s’annonce donc difficile pour les prostituées à Cotonou.