Les 20 candidats présélectionnés au concours national d’écriture ont suivi samedi 6 novembre 2021 au siège de l’Association Bénin Culture à Godomey, un atelier de réécriture de Nouvelle. L’objectif est de préparer les participants pour le déroulement de la phase finale.
« Donner des rudiments nécessaires aux candidats pour mieux peaufiner leurs plumes et leur permettre de s’adapter un peu plus à leur réalité », a déclaré Myrtille Akofa, formatrice à cet atelier de réécriture organisé par « Les Editions Plurielles » en prélude à la phase de sélection du concours national d’écriture. Avec une cinquantaine de candidats enregistrés au départ, 20 ont été retenus pour participer à la phase finale de ce test littéraire. Ils ont produit des Nouvelles autour du thème « Covid-19 au Bénin : impacts socioéconomiques sur la société actuelle ». Convoqués à cette formation pour améliorer leur technique de production, les candidats ont mieux cerné les astuces nécessaires. La gestion de l’espace, l’entame, la concordance de temps, les connecteurs logiques et le dialogue dans une Nouvelle ont été, entre autres, les points clés enseignés par deux communicateurs lors de cette rencontre d’écriture littéraire. Abordant ces points essentiels à la réussite de ce genre, Myrtille Akofa, la principale formatrice a mis un point d’honneur sur la description dans une Nouvelle. « La place de l’espace est importante dans les écritures », a-t-elle souligné, invitant les apprenants à faire de créativité. Au sujet de la construction d’une bonne Nouvelle, elle a exhorté les candidats à la culture de la lecture et du respect des règles élémentaires. « Quand on ne sait pas agencer le temps et les connecteurs, on tombe dans l’anachronisme », a martelé Myrtille Akofa. Bill Yoclounon, le second formateur a insisté sur le dialogue dans la Nouvelle. A ce titre, il a souhaité que les participants à ce concours fassent de courts dialogues pour éviter des encombrements. Les deux communicateurs ont insisté sur le fond et la forme des œuvres. « Il faut choquer le lecteur et l’amener à avoir un ressentiment », a conseillé Myrtille Akofa. A travers réponses et questions, les participants ont été éclairés sur leurs différentes préoccupations. Ils n’ont pas caché leur satisfaction au sujet de cette séance de renforcement de capacité. Orphise et Arsène, deux candidats présélectionnés ont pris l’engagement de mettre en pratique les notions acquises à cette formation. Après cette phase de formation, les apprenants ont une semaine pour réécrire leurs textes respectifs. Les 10 meilleures productions retenues feront l’objet d’un recueil en janvier 2022 pour marquer la fin du projet. Lancé en septembre dernier avec l’appui de « African Culture Fund », le concours national d’écriture dénommé « Plumes d’orée » est une initiative pour dénicher les jeunes talents à travers leur écriture et leur imagination. Myrtille Akofa attend des 20 candidats des productions de qualité dans les tout prochains jours.