Le ministre de l’économie et des finances Romuald Wadagni, a donné récemment quelques chiffres sur le projet de loi des finances gestion 2022 transmis à l’Assemblée nationale. On retient que ce budget prévisionnel de l’Etat pour 2022 est de 2.541.203 milliards de Fcfa. Ce qui renseigne sur une baisse de 443,843 milliards F Cfa par rapport au budget rectificatif de 2021. Cette diminution n’entame pas le taux de croissance prévu. Il est toujours de 7% comme en 2021 selon le ministre Romuald Wadagni.
Ce qui permet au gouvernement de faire cette projection est la bonne tenue attendue des activités agricoles, notamment la production du coton et le dynamisme de l’activité dans nombre de domaines en relation avec la poursuite des chantiers en cours de réalisation et le démarrage de nouveaux, contenus dans le Programme d’actions du gouvernement pour le quinquennat 2021-2026. En ce qui concerne le budget prévisionnel pour 2022, l’Etat prévoit de dépenser 2.027.754 milliards de Fcfa sur les 2.541.203 milliards de Fcfa. Les dépenses de fonctionnement prévues sont de 1.099.058 milliards de Fcfa.
Phase de II du projet asphaltage avec 181 km de voiries…
Quant aux dépenses d’investissement, elles sont de 812.846 milliards de Fcfa. Pour 2022, le gouvernement compte démarrer la phase B du projet Asphaltage qui devrait permettre de réaliser 181 km de voiries et 360 km de caniveaux. 12.000 lampadaires sont également prévus à cet effet et 22.000 arbres d’alignement, informe le ministre de l’économie et des finances.
Les travaux de construction des marchés urbains modernisés et l’assainissement pluvial de Cotonou et de plusieurs villes secondaires sont aussi prévus pour l’année prochaine, sans oublier la construction de la centrale dual fuel à cycle combiné de 137,5 Mw à Maria-Gléta et de plusieurs autres turbines à gaz et centrales solaires. La réalisation d’infrastructures d’accès à l’eau potable en milieux rural et urbain à coût abordable va également se poursuivre, tout comme l’extension du programme national d’alimentation scolaire intégrée et la prise en charge des dépenses de l’Institut national de la femme, entre autres.