En conseil des ministres le 1er septembre dernier, le gouvernement, au regard de la recrudescence des cas de contamination et de décès, prend entre autres mesures : port obligatoire de masques en tous lieux ; lavage systématique des mains à l’eau et au savon ; observance de la distance de sécurité sanitaire d’un (1) mètre au minimum entre personnes ; fermeture des discothèques et structures assimilées ; interdiction de rassemblements festifs dans les endroits publics, y compris les plages ; interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes ; suspension des événements et manifestations à caractère culturel, festif, sportif et religieux. Les compétitions à caractère international peuvent toutefois se dérouler à huis clos et avec le Pass sanitaire pour les sportifs et leur staff. En octobre, le préfet Alain Orounla, qui affirme voulant faire respecter ces mesures, a procédé à la fermeture de plusieurs discothèques relevant de son territoire de compétence. Jusque- là, aucune mesure de levée de la suspension. Pareil pour les concerts, les manifestations ou évènements à caractère culturel. Les promoteurs tournent le pouce, les employés sont abandonnés à leur sort, les artistes ne savent plus à quel saint se vouer. Jusque-là, leurs cris de détresse tombent dans des oreilles de sourd.
Pendant ce temps, dans le cadre de l’accueil des 26 trésors royaux, le peuple a vu toute la mobilisation humaine qu’il y a eu le long de l’artère aéroport-Palais de la République, en violation des mesures contre la Covid-19. Aussi, rien n’a été respecté quant aux compétitions sportives à caractère international qui devraient se tenir à huis clos ou sur présentation du Pass vaccinal imposé dans le pays. En témoigne le monde fou sur les stades lors des dernières confrontations des Écureuils séniors de football.
Eu égard à tous ces faits, l’on se demande s’il n’est pas tant que le gouvernement autorise la réouverture des discothèques et autorise à nouveau les concerts grand public ou manifestations à caractère culturel? Si non, cela frise du deux poids deux mesures.