Le PS/Criet désormais face au défi de laver son honneur
Intervenu dans le dossier de violences présumées contre Me Chadaré par des éléments de la Police républicaine, le Procureur spécial de la Criet a semblé à travers son communiqué faire porter la responsabilité de toute l’affaire à l’avocat présenté en quelque sorte comme un contrevenant. La réaction de l’Ordre des Avocats qui a entre-temps observé un mouvement de grève de 72 heures n’a pas tardé pour démonter point par point chacun des arguments avancés par le Chef du parquet de la Criet. Et face à la gravité de ce qui est mis à la charge de Mario Mètonou, il semble nécessaire de sa part une sortie pour faire dissiper les impressions finalement faites de lui. Il est en effet à retenir de l’intervention du Barreau béninois que le Procureur spécial a fait économie de vérité du moins a laissé dans l’opinion des versions inexactes de ce qui s’est passé. Il a été précisé par exemple que Me Chadaré n’a jamais été dans l’intention de filmer une scène ou qu’il n’a jamais violé le prétendu double cordon mis en place pour les opérations de démantèlement du réseau de trafiquants de drogue. Il a été surtout martelé contrairement à la version du Procureur spécial que Me Chadaré n’a jamais été l’avocat d’un certain Philippe Assah activement recherché. Des mises au point qui viennent quoi qu’on dise remettre en cause la crédibilité de la parole du Procureur spécial confondu de ce fait par l’Ordre des avocats. Et une seule réaction à la taille de la sortie des animateurs du Barreau béninois fera situer l’opinion sur la véracité des faits et faire lever les impressions éventuellement gardées de Mario Mètonou.