Les enseignants du supérieur réunis sous le Syndicat national de l'enseignement supérieur (Snes) sont en congrès ordinaire depuis hier jeudi 19 décembre 2013 à la Bourse du travail à Cotonou.
48 heures de travaux pour redonner de la saveur au Snes (Syndicat national de l'enseignement du supérieur) , c'est l'engagement des enseignants du supérieur en conclave de renouvellement de leur bureau directeur national dont les travaux prennent fin ce jour à la Bourse du travail à Cotonou. C'est donc le 9ème congrès ordinaire de leur mouvement syndical. Créé en 1970, le Snes tien ses assises à un moment où les libertés publiques sont dangereusement menacées. Et la peur gagne les cœurs. Les Universités nationales du Bénin constituent des établissements publics autonomes administrativement et financièrement et doivent être gérées d'une manière autonome avec un conseil d'université ou conseil d'administration et les recteurs, seuls ordonnateurs des dépenses, doivent rendre compte à l'autorité mais avant, à leurs mandants que sont les enseignants en général. Ces derniers se doivent d'être en effet vigilants.
Le secrétaire régulièrement élu au cours de la dernière Assemblée général, Alphonse da Silva, étant nommé Directeur de l'office du bac, a cédé entre temps sa place à un intérimaire. Selon le secrétaire général par intérim, le Snes a été l'initiateur de la création de l'unité d'actions syndicales. Toutes les organisations syndicales des enseignants chercheurs de toutes les universités nationales se regroupent dans l'intersyndicale pour décider des actions de lutte collégiale. Aussi, le Snes n'a jamais failli à sa mission aux dires des responsables syndicaux. Les enseignants du supérieur peuvent se réjouir aujourd'hui car, l'âge à la retraite à 60 ans pour les professeurs assistants, à 63 ans pour les maîtres de conférences et les professeurs titulaires. Le Snes a également obtenu la désignation par voie élective des autorités académiques des universités publiques du Bénin. La lutte syndicale étant ce qu'elle est, le Snes doit poursuivre le combat tout en exigeant de meilleures conditions de travail.
Gathum Ggaguidi