Le 3e Sommet des filles africaines à Niamey, au Niger, débute ce mardi 16 novembre. Il se déroule jusqu’au 18 novembre, sous l’égide de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et du Comité africain sur les droits et le bien-être de l’enfant.
Les discussions de ce 3e Sommet des filles africaines portent notamment sur la question du mariage précoce, les mutilations génitales, ou encore l’accès des filles à l’éducation. L’un des objectifs de ce sommet est d’inciter les gouvernements africains à adopter des politiques visant à favoriser la scolarisation des filles.
« Il y a une attention énorme sur la question de l’accès des filles à l’éducation, mais surtout de les garder à l’école jusqu’à la fin du cycle secondaire. Il y a des personnalités qui, j’espère, vont être aussi un peu un miroir et amplifier aussi certains messages qui sont nécessaires pour faire avancer l’éducation des filles, qui est la clé pour résoudre beaucoup de défis », explique lereprésentant d’Unicef Niger, Stefano Savi.
De nombreux acteurs sont présents. Cette rencontre réunira des délégations venant des 55 États membres de l’Union africaine ainsi que 2 000 jeunes filles et représentants d’organisations féministes.
Parmi les défis auxquels le continent doit faire face figure notamment « la question démographique ». « La jeunesse est très impliquée, très active. Donc j’espère que tout cela nous donnera des résultats intéressants pour le futur des filles, mais aussi pour les jeunes hommes dans ce pays », conclut le représentant de l’Unicef.