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Réorganisation du transport urbain à Cotonou:Les conducteurs de minibus formulent des doléances

Publié le mardi 30 novembre 2021  |  actubenin.com
Transport
© aCotonou.com par DR
Transport en commun (taxis minibus assurant la liaison Akassato-marché Dantokpa)
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La circulation des minibus communément appelés « Tokpa-tokpa » est désormais interdite dans la ville de Cotonou. La décision prend effet à compter de ce lundi 29 novembre 2021. Selon l’arrêté préfectoral, les bus qui quitteront Porto-Novo s’arrêteront désormais à Abattoir où une gare routière a été apprêtée pour la circonstance. Quant à ceux venant de la Commune d’Abomey-Calavi, ils prendront la direction de Vodjè au niveau des rails, où également une nouvelle gare routière a été installée. Interrogé par une équipe de notre rédaction par rapport à cette décision, les conducteurs de mini-bus ont diversement apprécié la décision et font des doléances au préfet du Littoral, Alain Orounla et au maire Luc Atrokpo. Lire ci-dessous, leurs réactions.

Apollinaire Dansou, conducteur de minibus : « J’exhorte nos différents responsables à aller à la table de négociation»

« Le gouvernement sait que nous faisons tous partie de la population. Je remercie le président Patrice Talon pour tout le travail qu’il accomplit. Concernant sa décision d’interdire l’accès des bus dans la ville de Cotonou, je demande au préfet et au maire de nous donner un délai supplémentaire, puisque les sites de stationnement ne sont pas encore prêts. Le préavis de trois jours que le gouvernement nous a donné est trop juste.Je demande au gouvernement de nous accorder jusqu’à la fin de l’année. J’exhorte nos différents responsables à aller à la table de négociation avec le préfet et le maire pour qu’ils nous donnent un délai supplémentaire ».

Adjibadé Souleymane Allagbé, conducteur de mini-bus : « Que le gouvernement nous explique ce que nous allons faire »

« La décision d’interdire l’accès des minibus dans la ville de Cotonou a commencé depuis que le gouvernement nous a demandé de prendre deux personnes par siège dans les minibus à l’arrivée du Covid-19. Déjà, nous avons des pertes. L’assurance est à 300mille FCfa. L’essence a augmenté de prix. Est-ce que nous allons garer nos véhicules ou le gouvernement va-t-il mettre de nouveaux bus à notre disposition ? Que le gouvernement nous explique ce que nous allons faire. C’est le seul travail que nous avons appris. Le jeudi dernier, et les autorités nous ont convoquées à la mairie de Cotonou.C’est de là que le préfet nous a dit qu’il ne veut plus voir les mini-bus sur les parkings à Tokpa.Il a dit qu’il nous donne jusqu’à dimanche ; qu’il ne veut plus voir aucun bus dans la ville de Cotonou.Dorénavant, les conducteurs demini-bus doivent s’arrêter à Abattoir. Je supplie le président Patrice Talon, de nous arranger le nouveau site qui sera à Abattoir. Je vais aussi lui demander de nous laisser jusqu’ en janvier 2022.Cela serait une bonne chose »

François SagboIdadju, syndicaliste des conducteurs de minibus : « Je demande un délai supplémentaire »

« Mon permis de conduire date de 1968.Je suis un ancien qui peut parler à la place des chauffeurs. Concernant la décision du gouvernement d’interdire l’accès des minibus à la ville de Cotonou, nous, on accepte, car les nôtres quand, on leur parle, ils ne veulent pas nous écouter. Mais, je demande au gouvernement aussi d’écouter la population parce que c’est nous qui les avons élus pour défendre notre cause.Il ne peut pas nous renvoyer de 4Thérapies et nous donner 72h.Je demande au gouvernement de nous donner un délai supplémentaire, jusqu’à la fin de l’année. Nous sommes des pères de famille et nous allons nourrir notre famille.Ma doléance à l’endroit du préfet et du maire est de revoir leur décision ».
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