Deux soldats et un assaillant ont été tués. Plusieurs sources sécuritaires attribuent le raid à l’un des groupuscules affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Les signaux étaient au rouge depuis des mois. Jeudi 2 décembre, la menace terroriste qui planait sur le nord du Bénin s’est concrétisée. Dans la nuit, deux soldats des Forces armées béninoises (FAB) ont été tués dans la localité de Porga, près de la frontière avec le Burkina Faso. « Un djihadiste a été abattu par nos forces », a précisé le colonel Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major de l’armée de terre, dans un message adressé aux officiers béninois diffusé sur les réseaux sociaux.
La veille, dans la localité de Mékrou Yinyin, plus à l’est dans le nord du pays, des militaires « en position de surveillance de la zone frontalière » avaient déjà été visés, selon un communiqué de l’état-major. Des « individus non identifiés » ont tiré après avoir essayé « de contourner le dispositif de prévention en place ». Un assaillant a été tué. « Cette nouvelle épreuve de feu nous rappelle dans le sang et dans la douleur que le danger est réel sur le terrain », a déploré le colonel Fructueux Gbaguidi.... suite de l'article sur Autre presse