Khaled Igué a partagé avec les hommes des médias le contenu de son ouvrage « L’heure de l’Afrique » le jeudi 2 décembre dernier à Sèmè City One à Cotonou. Ce livre de 173 pages préfacé par Abdou Diouf et Hervé de Charrette, respectivement ancien président du Sénégal et ancien Secrétaire général de la Francophonie et ancien ministre des affaires étrangères est divisé en deux grandes parties de plusieurs chapitres à savoir Etat des lieux et blocage du développement africain et propositions d’un développement africain par les Africains. Dans sa présentation, l’auteur a fait comprendre que l’économie des médias est importante dans cette marche vers le développement. « La plupart du temps, on a tendance à négliger l’investissement dans l’économie des médias. Car, on a l’impression que cette économie n’est pas rentable… », a-t-il déclaré. L’économie des médias est donc une composante importante pour le développement durable et inclusif de l’Afrique.
Le second sujet sur lequel Khaled Igué a insisté lors de la présentation de son ouvrage est le traitement de l’information. Pour l’auteur, il revient aux médias africains de traiter des sujets concernant l’Afrique et non les médias occidentaux. C’est en traitant des sujets importants qu’ils arriveront à donner confiance aux investisseurs qui pourront faire tourner l’économie des médias. Les médias africains doivent donc travailler avec les organisations de la société civile, les entreprises... Ils ont une responsabilité de vérité, de transparence afin de rassurer leur auditoire.
Pour l’auteur, le développement est un processus continu qui a besoin de stabilité. Chaque génération doit donc découvrir sa mission et l’accomplir. Pour Khaled Igué, l’Afrique n’est pas un continent pauvre car, il a des actifs. Il revient donc aux médias africains de valoriser l’Afrique à travers des sujets d’enquêtes qui vont aussi intéresser les pays des autres continents.