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Droits de l’homme au Bénin: De graves reculs et des progrès, selon Amnesty

Publié le lundi 13 decembre 2021  |  Matin libre
Amnesty
© aCotonou.com par DR
Amnesty international Bénin
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Amnesty international Bénin a présenté vendredi, 10 Décembre 2021, la situation des droits de l’homme au Bénin en 2021. Ceci, au cours du Café médias plus qui s’est déroulé dans les locaux de l’Organisation à Aïdjèdo à Cotonou.



Dans son intervention, Glory Hossou, coordonnateur médias et surveillance des droits humains à Amnesty international Bénin a estimé que la situation des droits de l’homme n’est pas reluisante au Bénin en 2021. Autant il y a des actions salutaires, autant il y a des actions attestant d’un grave recul en matière de droits de l’homme au Bénin. De l’interpellation et l’incarcération des activistes et opposants politiques au retrait du droit accordé aux individus de pouvoir saisir directement la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp), la vindicte populaire, les violences sur des personnes transgenres, le cadre du numérique, Amnesty déplore un recul en matière de droits de l’homme au Bénin. L’Organisation estime avoir toujours milité pour la protection et la garantie de la liberté d’expression pour tous. Dans un communiqué, Amnesty avait également exigé que le droit à un procès équitable soit garanti durant toute la procédure pour les détenus politiques. Quant au retrait de droit accordé aux individus de pouvoir saisir directement la Cadhp, Amnesty déplore un grave recul parce qu’on ne peut empêcher des individus d’accéder à une juridiction internationale lorsque des droits sont violés. “Nous espérons que le gouvernement reviendra sur sa décision“, lance Glory Houssou qui précise que récemment le Niger et la Guinée Bissau ont autorisé leurs citoyens à saisir directement la juridiction. Il a également déploré le fait que des journalistes continuent d’être poursuivis sur la base du code du numérique. A l’en croire, le code n’est pas mauvais mais une révision s’impose notamment des dispositions qui restreignent la liberté d’expression. Quant au droit à la vie, Amnesty estime qu’il faut aller vers la criminalisation de la vindicte populaire au Bénin afin que tout auteur ou complice soit poursuivi et condamné par la loi. Il a, par ailleurs, salué le fait que la justice ait fini par reconnaître coupable l’un des agresseurs ayant violenté trois jeunes filles transgenres à Cotonou. La loi sur l’interruption volontaire de la grossesse et celle réprimant les violences basées sur le genre sont entre autres avancées évoquées lors de cette rencontre avec les professionnels des médias. Notons qu’il a été procédé à la remise de prix aux lauréats du Challenge Droits humains 10 décembre. Amnesty entend poursuivre son combat en faveur de la promotion et du respect des droits de l’homme au Bénin et dans le monde.



A.B
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