« Pas de commencement d’exécution, pas d’infraction punissable »
Vendredi 10 décembre 2021, Reckya Madougou a comparu devant la Criet pour des faits de financement du terrorisme. Après le réquisitoire du Procureur spécial et les plaidoiries des avocats de la défense, l’ancienne Garde des sceaux, candidate recalée de l’opposition à la présidentielle de 2021, a écopé de 20 ans de réclusion criminelle. Or, selon la plaidoirie de Me Nadine Dossou Sakponou, il y a une jurisprudence en la matière qui milite en faveur d’un non-lieu. L’avocate de Reckya Madougou a fait un lien avec l’affaire dite de tentative d’empoisonnement sur la personne du chef de l’Etat qui, en 2013, s’est soldée par un non-lieu, parce que le juge Angelo Houssou a estimé qu’il n’y a pas eu un début d’exécution.