En moins de deux semaines, le Bénin a subi trois attaques contre son armée. Les spécialistes s’inquiètent du risque de l’expansion jihadiste dans ce pays ouest-africain jusqu’à présent relativement épargné par la menace terroriste.
Après avoir repeint la quasi-totalité du territoire du Mali, du Burkina Faso et du Niger, «le rouge» grignote un peu plus chaque année la carte du Bénin du ministère français des Affaires étrangères, lentement et presque inexorablement. Des zones frontalières avec le Burkina Faso et le Niger en passant par les parcs nationaux de la Pendjari et du W, le nord du pays ouest-africain est désormais «formellement déconseillé» par le ministère en raison «d’activités possibles de groupes armés et du risque d’enlèvement». Compte tenu du contexte régional, «le risque terroriste ne peut être totalement écarté au Bénin», précise le site du Quai d’Orsay.... suite de l'article sur Autre presse