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Médias / Lutte contre les violences basées sur le genre: les médias, alliés des activistes

Publié le mardi 21 decembre 2021  |  ABP
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© aCotonou.com par DR
Les violences basées sur le genre au Bénin
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Le réseau ouest africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF) Bénin et le réseau des féministes du Bénin, ont conjointement organisé ce mercredi à Cotonou, à l’endroit des professionnels des médias, un atelier d’échanges sur les violences basées sur le genre (VBG), afin de mieux les renseigner sur le phénomène et leur donner les éléments nécessaires pour bien informer le public.

Cet atelier d’échanges d’une journée, qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme a pour terme :’’les médias, alliés des activistes’’. A l’occasion, les organisateurs ont fait savoir que l’initiative de ce creuset vient du fait que « les médias ne sont pas suffisamment impliqués et responsabilisés pour comprendre le combat des organisations féministes pour l’égalité hommes-femmes». Ils espèrent donc faire des médias, des alliés dans la lutte contre les VBG, à travers un partenariat durable qui prend en compte le renforcement périodique des capacités sur le traitement des informations en matière de genre et le combat féministe. « L’atelier vise à renforcer les capacités des médias sur les VBG, afin de leur permettre de mieux communiquer sur la problématique, de prévenir et sensibiliser sur les VBG et de ne surtout pas nuire aux survivantes du fait de leurs publications.

Il s’agit selon la présidente du Roajelf–Bénin, Mariette Montcho de marteler le rôle des journalistes dans la promotion de l’égalité genre. « L’atelier permet de faire une mise au point sur le rôle de chaque acteur engagé dans la lutte contre les violences et sur la clarification des valeurs liées à ce domaine.

Environ une femme sur trois âgée de 15 ans et plus, partout dans le monde, a subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, d’un nom partenaire ou les deux, au moins une fois dans sa vie. Selon le ROAJELF-Bénin, lorsque l’on se réfère à ce chiffre alarmant, il est évident d’en venir à conclure que les niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles sont restées largement inchangés au cours des 10 dernières années.
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