Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Les Personnalités Qui Ont Impacté L’économie En 2021

Publié le vendredi 31 decembre 2021  |  L'Economiste
Les
© Autre presse par DR
Les Personnalités Qui Ont Impacté L’économie En 2021 selon le quotidien L`économiste
Comment


Quelques responsables à divers niveau et agents économiques ont impacté l’économie béninoise en 2021. Au nombre de ces personnalités, figure des ministres et des directeurs généraux, et agents économiques. La rédaction de L’économiste a recensé quelques-unes des personnalités et des secteurs ayant contribué au développement du Bénin en 2021. Quelques secteurs moins performants ont été recensés dans notre dossier bilan de 2021.



Les personnalités qui ont impacté l’économie en 2021



Le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, l’artisan de la croissance inclusive

A tous les niveaux de grandes décisions de développement durable et inclusif, le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané y est présent. L’année 2021 a été pour le ministre d’Etat, une année de challenge. Tant pour mobiliser les partenaires techniques et financiers mais aussi les convaincre à investir pour le développement durable et inclusif du Bénin. Pour preuve, lors de la célébration des 25 ans d’existence de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR), Structures Centrales du Marché Financier Régional de l’UEMOA, qui a mobilisé des responsables d’institutions ouest africaines le 18 décembre 2021, le ministre d’Etat était au centre de toutes les attentions. C’est à travers un panel présidentiel avec pour thématique « Les défis du financement des économies africaines », qui a été animé par le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, représentant le président Patrice Talon. Le numéro 2 du Gouvernement Talon a convaincu plus d’un. En effet, parlant de l’atteinte des Objectifs du Développement durable au Bénin, plusieurs actions ont été menées sous le leadership éclairé, le management, du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané. En 2021, grâce à son savoir-faire, le document-cadre de référence pour l’émission d’obligations souveraines ODD par le Bénin, s’est appuyé sur les mécanismes existants relatifs à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 (notamment la priorisation des cibles ODD à atteindre et un exercice de chiffrage des coûts d’atteinte). Cela a fait que le Bénin est plus que jamais mobilisé afin de mettre en œuvre l’Agenda 2030 des Nations Unies. L’évaluation des coûts d’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), aussi appelée « costing », et le travail de priorisation des cibles prioritaires, ont permis de disposer d’un cadre d’analyse et d’action. La méthodologie de chiffrage d’atteinte des ODD utilisée par le Bénin comporte trois étapes principales : 1) Identification des goulots d’étranglement à la réalisation des ODD (en particulier ceux dont la réalisation aurait des effets positifs majeurs sur l’atteinte d’autres objectifs) ; 2) Identification d’accélérateurs permettant de desserrer ces goulots ; 3) Évaluation du coût de mise en œuvre de ces actions. L’élaboration du Cadre décennal d’action pour l’accélération de la mise en œuvre des ODD au Bénin (2021-2030) a permis d’évaluer à près de 18 milliards d’euros pour la période 2021-2025, le coût des mesures accélératrices en vue de l’atteinte des ODD. Le Bénin s’est doté d’un programme d’actions arrimé aux Objectifs de Développement Durable (ODD) pour promouvoir un développement économique et social durable, en phase avec l’Agenda 2030. De plus, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a œuvré au recul de la pauvreté au Bénin. Au détour d’un débat télévisuel cette année 2021 à la chaine de télévision nationale dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la pauvreté, le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale a présenté des indicateurs qui sont porteurs d’espoir pour le peuple béninois. Selon les explications du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, « à la fin de l’année 2020, nous avions évalué les créations d’emplois dans notre pays depuis 2016 et nous avions constaté que plus de 800.000 de nos compatriotes ont pu trouver un emploi pendant la période.» Ces progrès dans le domaine de l’emploi, dira-t-il, ont des effets importants sur le pouvoir d’achat des populations et contribuent à améliorer leur niveau de vie. « Des gens qui travaillent, des gens qui sortent du chômage, c’est autant de revenus, c’est autant de gens qui sortent de la pauvreté», a expliqué Abdoulaye Bio Tchané. C’est dire que le numéro 2 du gouvernement est un artisan de la croissance inclusive et du développement durable.



Ministre d’Etat, Romuald Wadagni, la banque du Bénin

Le bilan des actions menées par le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni est reluisant. Des performances ont été réalisées dans divers secteurs sous le leadership de l’argentier national. Pour preuve, sur initiative de la République du Bénin, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a finalisé ce 29 novembre 2021, une opération inédite de remboursement d’une partie de la dette du Bénin sur le marché financier sous régional, d’un montant total de deux cent dix-sept milliards huit cent cinquante millions quatre cent soixante-onze mille sept cent quatre-vingt-seize (217 850 471 796) francs CFA. Cette opération unique en son genre dans l’histoire du marché des emprunts obligataires par syndication de l’UEMOA, clôturée par le paiement effectif de tous les détenteurs des dites obligations, a démarré en juillet 2021, au lendemain de l’émission de l’eurobond dédié au financement de projets à fort impacts sur l’atteinte des Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies (ODD), la première pour un Etat africain. Par cette opération, grâce au Management du ministre d’Etat, Wadagni, le Bénin démontre une fois encore son attachement au respect de ses engagements pris vis-à-vis des investisseurs mais également sa ferme volonté d’accélérer l’atteinte de résultats concrets en matière d’atteinte des ODD. Ce remboursement porte à près de mille milliards (1 000 000 000 000) francs CFA le montant total des remboursements de dette pour 2021, preuve de la très bonne santé économique et financière du pays.





Romuald Wadagni, l’oiseau rare des finances publiques

Après avoir été crédibilisé par plusieurs institutions financières internationales, avec son management, le pays vient d’être distingué à l’occasion de la 14è édition du « GlobalCapital Bond Awards » qui est l’une des cérémonies de récompenses les plus importantes sur le marché international des obligations, organisées par GlobalCapital. Sur les quatre grandes catégories de récompenses, le Bénin et son Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni ont été nominés dans la catégorie « Emerging Market Bonds », spécifiquement pour les prix EM Bond Investment Bank Awards, EM Bond Banker Awards, EM Borrower Awards, Most Impressive African Issuer (3e), EM Funding Official Awards, et Most Impressive African Funding Official (2e). Pour l’édition 2021, le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni se classe 2è de ce prix. Quelle compétence ! Il faut dire qu’avec son savoir-faire, sa rigueur, qu’il a imprimés à tous ses collaborateurs, le ministre d’Etat Romuald Wadagni mise sur une reprise économique post Covid-19, un taux de croissance de 7% en 2022. L’économie béninoise s’est révélée très résiliente aux chocs extérieurs depuis la double crise économique et sanitaire de l’année 2020. Cette crise a fait baisser la croissance de 6,9 % en 2019 à 3,8 % en 2020. Malgré cette relative contre-performance, le Bénin s’en sort mieux que la plupart des économies africaines qui ont majoritairement enregistré des taux de croissance négative en 2020. Le Gouvernement béninois entend pour l’année 2022, relancer son économie. Selon le Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, la croissance économique devrait atteindre 7 % en 2022 comme en 2021. Selon les prévisions, cette reprise économique annoncée serait portée par les performances des activités agricoles, en particulier la production du coton et le dynamisme de l’activité dans plusieurs secteurs. La poursuite des chantiers en cours et le démarrage de nouveaux chantiers dans le Programme d’action du gouvernement (Pag) 2021-2026 contribueront à maintenir la production de richesses dans le pays à un niveau élevé. Les crédits ouverts, dans la loi de finances gestion 2022, dont le montant s’équilibre en ressources et en dépenses à la somme de 2.541 milliards 203 millions de francs CFA sont orientés vers la relance des activités économiques dans tous les secteurs et la poursuite des programmes sociaux pour le bien-être de tous.



Shadya Alimatou Assouman, Ministre de l’industrie et du commerce (MIC)

Durant toute l’année 2021, le ministère de l’industrie et du commerce sous la houlette du ministre Shadya Alimatou Assouman s’est montré réellement actif. Dans le sous-secteur industrie, on a noté des signatures de contrat d’installation de plusieurs industries et unités de production dans la Zone économique spéciale (ZES) de Glo-Djigbé. Cette stratégie volontariste a pris un tournant nettement décisif au cours de l’année. L’industrie béninoise s’est donc densifiée grâce à ces nouveaux investisseurs qui démarreront sous peu leurs activités. Les travaux de construction ou modernisation de plusieurs marchés ou centres de transaction sont également initiés, ce qui apporte un plus à l’activité commerciale avec davantage de dynamisme.

En ce qui concerne la promotion du Made in Benin, Courant mois d’octobre, le Bénin à l’instar des autres Etats de l’Uemoa, a organisé le mois du « consommons local » avec plusieurs activités qui ont permis aux producteurs locaux de se mettre en valeur. Le Ministère de l’industrie et du commerce s’y est investi à fond, ce qu’ont salué unanimement tous les producteurs de divers biens. De même, face à la pandémie du coronavirus, l’assistance aux industries locales de production a été également effective. Toujours en ce qui concerne la promotion de la production locale, le ministère du Commerce a activement accompagné l’enregistrement à l’Organisation africaine de propriété intellectuelle (OAPI) d’une série de produits locaux, notamment, l’ananas pain de sucre du plateau d’Allada, le Gari Sohoui de Savalou et l’huile d’arachide d’Agonlin du Bénin, au stade de la 2ème phase du programme pour leur reconnaissance en Indication Géographique. La protection du marché local a été également au cœur des actions du ministère qui à un certain moment, a interdit les exportations de vivres pour donner priorité au marché local béninois. Grâce au bond dans la production cotonnière, le pays a densifié également ses exportations, en devenant au premier trimestre de 2021 ; le premier pays exportateur hors Uemoa devant le Sénégal et la Côte-d’Ivoire et le Niger, des pays à forte potentialisée de ressources à l’exportation jusque-là. Ces prouesses ont pu faire de Shadya Alimatou Assouman, une ministre qui a réussi à marquer son territoire en 2021 plus que par la passé.

Cossi Gaston Dossouhoui (MAEP)

Si le potentiel en production de viande locale reste problématique, ce qui renforce sa dépendance vis-vis de la volaille importée, le Bénin réussit à s’imposer dans la production de Coton où il détient trois records successifs. Premier pays producteur, le ministère de l’agriculture parvient à révéler sans doute le Bénin dans cette filière. Ceci, grâce au savoir-faire du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Cossi Gaston Dossouhoui. Il a même fini par devenir l’homme des performances cotonnière car, quand le Bénin étonnait pour la première fois dans ce secteur, 2004-2005 avec 428.000 Tonnes, l’homme était directeur de Cabinet. Au terme d’une campagne couronnée de succès, les producteurs ont été également tous payés, ce qui a créé de l’émulation et permet au Bénin durant la campagne en cours de tabler sur de nouveau défi. De 698.000 tonnes en 2018, le Bénin a atteint 714.000 tonnes en 2019 devenant ainsi le premier des pays producteurs de coton en Afrique. Pour la campagne 2019-2020, en dépit des difficultés pluviométriques, le Bénin a produit 731.000 tonnes. Selon le ministre, la barre des 800.000 tonnes sera franchie par le Bénin pour la campagne 2021-2022 en cours. Pour ce qui est de la diversification, on passe de plus en plus de la parole à l’acte. En 2021, plusieurs autres filières sont tout de même été impactées. Dans le cadre du Programme national de développement de la filière palmier à huile, des milliers de plants de palmier à huile ont été mis en terre. L’ananas, le karité ont fait également l’objet d’une grande attention.



Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Ministre du numérique et de la digitalisation

Au premier loge de l’administration intelligente au Bénin, le ministère du numérique et de la digitalisation. Sa première responsable, Aurélie Adam Soulé Zoumarou grâce au processus de dématérialisation que conduit méthodiquement dans toute l’administration ce ministère, le Bénin parvient aussi à se révéler. Durant l’année 2021, le maillage du territoire national pour le déploiement du haut débit s’est poursuivi. Plusieurs prestations dans l’administration ont été dématérialisées. Casier judiciaire, acte sécurisé, des démarches pour la création d’entreprise, tout se fait maintenant avec une aisance et un certain succès au Bénin. Le ministère du numérique et de la digitalisation est devenu un portefeuille transversal car, dans toute l’administration, la digitalisation suit son cours. Dans le domaine de la communication, un troisième opérateur GSM est dans la phase de démarrer progressivement ses services, ce qui devrait accroître les possibilités de choix aux Béninois.





Le DG des Impôts, Nicolas Yènoussi, le digitaliseur des services fiscaux

Tous les services de la Direction générale des Impôts sont aujourd’hui digitalisés sous le leadership et le management du DG, Nicolas Yènoussi. L’année 2021 a été rose et riche. C’est la poursuite du processus de digitalisation des différents services. Le processus de digitalisation des services a été renforcé en 2021. Au nombre de ces services, on peut citer : IFU en ligne ; plateforme e-service ; plateforme e-bilan ; plateforme e-mecef ; plateforme e-enregistrement ; E-Mecef pour vérifier votre facture normalisée ; émission des factures normalisées en ligne, etc. En effet, la réforme de la facture normalisée est désormais une réalité pour toutes les entreprises. E-MECeF est la version dématérialisée ou la version en ligne des Machines Électroniques Certifiées de Facturation (MECeF) qui oblige les contribuables conformément à la loi à délivrer à l’occasion des transactions avec leurs clients, des factures normalisées via le Système dématérialisé des Machines Électroniques Certifiées de Facturation (e-MECeF). Tout contribuable ou toute entreprise, micro, petite, moyenne ou grande, quelle que soit sa taille. Les activités de tout peuvent bien s’adapter à ce type d’outil. La facture électronique normalisée est un outil de gestion et de contrôle interne qui vise à lutter contre la concurrence déloyale entre opérateurs économiques et la fraude sur la TVA. Il faut dire que c’est la bancarisation et le paiement électronique de l’ensemble des opérations fiscales. « C’est un énorme gain de temps », témoigne un opérateur économique. « Cela contribue à réduire les tracasseries et surtout les contacts physiques avec les agents percepteurs ; ce qui est une source potentielle de corruption », a indiqué un cadre de la Direction générale des impôts. L’administration fiscale a mis également en place le Système intégré de gestion des taxes et assimilés (SIGTAS) qui permet de faire ses déclarations fiscales et payer ses impôts et taxes de manière automatisée en ligne et taxes, impôts. Toutes ces actions sont à l’actif de Nicolas Yènoussi, le directeur général des impôts. De plus, le Bénin s’est doté en début décembre 2021 d’un nouveau Code Général des Impôts pour une fiscalité plus attractive. Ce nouveau Code Général des Impôts (CGI) de la République du Bénin vient remplacer les anciens textes fiscaux, vieux de plus d’un demi-siècle. Ainsi, le nouveau CGI du Bénin concentre dans un document unique et moderne la multitude de textes qui régissaient la fiscalité béninoise. Par ailleurs, il intègre pour la première fois dans l’histoire fiscale de notre pays, le livre des procédures fiscales (LPF) qui consacre désormais une séparation nette entre les règles d’assiette et les procédures fiscales. Les nouvelles règles de procédures préconisées assurent non seulement la transparence, la célérité mais aussi la protection du contribuable. Le nouveau CGI est un instrument fondamental pour sécuriser les recettes de l’État tout en respectant les droits des contribuables conformément aux exigences de l’État de droit.



Laurent Gangbès, le turbo en matière de facilité de la création des entreprises au Bénin

De janvier à septembre 2021, il y a 28 000 entreprises immatriculées. Sous le leadership et le management du DG Laurent Gangbès, la création des entreprises se multiple au Bénin au fil du temps. Selon le Bulletin mensuel des Immatriculations d’entreprises au Bénin de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), de janvier à septembre 2021, il y a plus de 28 000 entreprises qui ont été immatriculées au Bénin, soit une hausse (+13,6%) par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2020. L’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) du Ministère de l’économie et des finances, note qu’en moyenne 3 149 entreprises ont été immatriculées chaque mois de janvier à septembre 2021. La croissance de 13% du nombre de créations des entreprises est en accélération par rapport aux neuf premiers mois de l’année dernière dans toutes les formes de créations d’entreprises, selon les statistiques. Il a été noté ainsi une tendance à la reprise de l’activité économique au Bénin après la pandémie de la Covid-19 survenue en 2020. En revanche, en septembre 2021, les immatriculations d’entreprises reculent de 4,6 points de pourcentage par rapport au même mois de l’année précédente selon le bulletin. On note aussi que 96,9% des entreprises immatriculées sont créées par des promoteurs béninois pendant cette période contre 97,8%, soit une baisse de 0,9 point par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant, on note plus de nationalités en termes de diversification sur la période analysée comparativement à la même période de l’année passée. Cela pourrait s’expliquer par les effets de la pandémie de la Covid-19 qui ont entraîné un ralentissement des activités et des mouvements des promoteurs. Avec les réformes de promotion et d’investissement au Bénin, il est aujourd’hui aisé de créer son entreprise en un seul lieu, à l’APIEx sans avoir forcément à se déplacer grâce à la formalisation en ligne. La création d’une entreprise se fait désormais en 3 heures de temps contre 3 semaines voire un mois en moyenne précédemment. Selon l’APIEX près de 90 entreprises par jour en moyenne, 350 en moyenne par semaine, sont créées.

Le Président de la CCIB, Arnauld AKAKPO, le protecteur du secteur privé contre la Covid-19



Au cours de l’année 2021, la chambre de commerce et d’industrie du Bénin, sous le leadership éclairé du président Arnauld Akakpo, a mené des actions fortes pour soutenir d’une part les opérateurs économiques et d’autre part la population qui sont affectés par la pandémie du Covid-19. Entre autres actions, on peut citer : un accompagnement fiscal et social : report du délai de dépôts des états financiers, report du paiement des cotisations fiscales et sociales arrivées à échéance ; dans les situations les plus difficiles ; des remises d’impôts directs dans le cadre d’un examen individualisé des demandes ; reconnaissance par l’Etat du Coronavirus comme un cas de force majeure pour les marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat, les pénalités de retard ne seront pas appliquées. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin a également proposé un accompagnement financier de l’Etat et des Partenaires à travers : le paiement des loyers commerciaux des entreprises du secteur touristique. Après une étude approfondie, cette charge est d’environ 100 millions de FCFA pour 3 mois pour les 30 agences déclarées auprès de l’IATA ; le report du paiement des factures d’eau, et d’électricité pour les petites entreprises en difficulté ; le règlement gratuit des litiges nés dans le cadre du COVID-19 entre les clients ou fournisseurs par le Médiateur à travers le CAMeC, un organe de la CCI Bénin. La CCI Bénin a aussi proposé la prise en charge par l’État de 50% de la masse salariale des entreprises les plus affectées, notamment les TPE, PME et PMI avec un accent sur les entreprises et les personnes physiques intervenant dans la chaîne des valeurs du secteur du tourisme-restauration (agence de voyage, transport etc.), les industries qui ont été obligées de mettre les salariés en congé sans solde. Cette charge est évaluée à 200 Millions de FCFA pour 3 mois. Au cours de 2021, toujours pour les actions menées, la CCI Bénin a continué par offrir des services aux entreprises via internet. Dans ce cadre, le webinar Café Numérique a permis de les informer sur les différentes opportunités à leur disposition en ce temps de coronavirus. Il a été mis en place la plateforme « StopCovid19.bj » pour faire la promotion des entreprises qui commercialisent les produits barrières au Covid-19 et pour permettre un accès facile à ces produits par tous.



Le DG du FNDA Valère Houssou, la banque des promoteurs agricoles

Sous la houlette du directeur général du FNDA, Valère Houssou, le Fonds a obtenu 4,5 milliards FCFA pour 54 projets agricoles au 31 juillet 2021. Le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a enregistré 647 dossiers de demandes de crédit depuis l’opérationnalisation de son guichet 3. A la date du 30 juin 2021, cinquante-quatre (54) dossiers ont été validés pour un montant total de 4 472 946 000 FCFA de crédit accordé par six banques et quatre SFD (Système Financier Décentralisé). Environ 60 .000 producteurs ont été également sensibilisés sur tout le territoire national. Selon le point fait par le DG du FNDA, plusieurs promoteurs agricoles n’ont pas été pris en compte en raison des insuffisances relevées dans leurs dossiers de demande de financement auprès des banques et SFD. Le FNDA et/ou l’ATDA travaillent ensemble pour apporter leur soutien aux banques/SFD pour l’instruction du dossier. Le directeur du FNDA avait annoncé 47 dossiers en instruction pour environs 6 milliards de francs CFA de crédit à octroyer. De plus, 300 PME/PMI et 2700 petits exploitants agricoles sont en train d’être accompagnés par le Fonds pour que leurs projets soient bancables. Il faut préciser que sur les 54 projets agricoles validés, l’ananas (65%), le riz (10%) et l’œuf de table (9%) ont été les filières les plus financées. Si beaucoup de promoteurs ont pu bénéficier de financement, c’est grâce au management et au leadership du DG du FNDA, Valère Houssou.





Joël Atayi Guèdègbé, Expert en gouvernance, acteur de société civile

Acteur de la société civile depuis plusieurs années, défenseur des droits humains et expert en gouvernance, Joël Atayi Guèdègbé a été l’un des plus prolifiques de la saison 2021. Invité presque chaque semaine à apprécier l’actualité nationale et internationale, il s’est avéré une véritable lanterne pour les auditeurs et lecteurs de différents Médias au Bénin comme ailleurs. Dans une neutralité et une objectivité totales, cet acteur de la société civile a joué convenablement le rôle de veille et d’éveilleur digne de toute société civile. Par ces sorties dans les médias, cet expert en gouvernance a apporté sa part au débat public pour la consolidation de la démocratie, la culture de la paix. Il a réussi à partager d’excellentes analyses et des points de vue d’homme averti sur différents sujets d’actualité au Bénin et ailleurs dans le monde, sans langue de bois et sans métissage. Dans un contexte où très peu d’acteurs, même de l’opposition censée animer la vie politique se rétractent, une société civile peu active, Joël Atayi Guèdègbé s’est merveilleusement démarqué en s’imposant au média nationaux comme internationaux, comme le seul recours pour espérer avoir des réactions d’homme éclairé et avec des argumentations convaincantes sur des sujets d’intérêt public.

RELATED POSTS
La corruption a la peau dure dans la passation des marchés…

Déc 31, 2021
Les inscriptions au programme 2022 de la Fondation Tony…

Déc 30, 2021
Les voitures neuves importées exonérées de droits de douane…

Déc 30, 2021
Urbain Amègbédji, DG ANPE

Le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) a été l’une des personnalités qui ont marqué l’an 2021 au Bénin. Ceci à travers ses actions pour la promotion de l’emploi. En dépit des remous, l’ANPE a coordonné et suivi à ce jour, le contrat des pré-insérés ou Aspirant aux métiers d’enseignement. Les opportunités d’emploi avec l’ANPE sont coordonnées avec plus de dynamisme et relayer via des canaux modernes, ce qui permet à beaucoup de jeunes béninois d’en être informés. Grâce à la quinzaine de l’emploi avec des objectifs de plus en plus osés, l’ANPE offre de nombreuses opportunités aux jeunes de toutes les localités du Bénin. C’est d’ailleurs le cas pour l’édition 2021 avec les manifestations délocalisées dans d’autres villes béninoises. L’Agence est parvenue sous le leadership de son premier responsable, le DG Urbain Amègbédji à crédibiliser le marché de l’emploi et à la confiance de recruteurs qui font de plus en plus passer leurs offres par l’ANPE, ce qui en retour, rassure plus les demandeurs désormais à l’abri des pratiques peu orthodoxes à l’instar des rançonnements. Cette belle initiative rassure au-delà d’une simple prestation.

Paulin Akponna, DG/ADEJ



Revenant au cœur des colloques internationaux et programmes d’actions des organismes internationaux, la question de l’entrepreneuriat des jeunes a bénéficié, au Bénin, d’une attention soutenue en 2021. Bras exécutif du gouvernement en matière de promotion de l’entrepreneuriat, l’Agence de développement de l’entrepreneuriat des jeunes (ADEJ), sous la férule du DG Kingnidé Paulin Akponna, aura permis en 2021, l’éclosion de nouvelles entreprises. Après avoir mis en relation 37 jeunes porteurs d’idées d’entreprises avec des mentors dans le cadre du Projet de Formation Sud (PFS), un programme qui vise essentiellement à renforcer le secteur privé et promouvoir la création d’entreprises, le DG Paulin Akponna et son staff se sont investis à aider les jeunes entreprises dans le soin de leur image à travers les TICs. C’est ainsi qu’il a initié, en partenariat avec le cabinet WURAMI, le Master Class « Boost Your Business », pour outiller 1000 entrepreneurs en communication digitale et corporate. Mieux, mesurant la taille de l’enjeu qu’est la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, sous le leadership de Paulin Akponna, l’agence s’est attelée à sceller une série de partenariats notamment avec l’Ordre des Experts-comptables et Comptables Agréés (OECCA-BENIN), pour accompagner les PME qui adhèrent à ce partenariat. Par ailleurs, toujours au cours de l’année 2021, des pistes de partenariats ont été explorés avec une délégation japonaise du Cabinet Africa Samuraï Consulting. Autant d’initiatives qui montrent une dynamique d’actions pour promouvoir l’écosystème entrepreneurial du Bénin. Il est à préciser que l’ADEJ est l’une des structures publiques qui contribue à la promotion de l’entreprenariat de croissance au Bénin. Ceci, à travers l’assistance aux promoteurs dans une vision de pépinières de petites et moyennes entreprises, capables de créer de la valeur et d’offrir des opportunités d’emploi durable.

Junior Natabou, la passion du « e-commerce » et du Showbiz

Révélé au grand public en 2020, grâce à son impressionnant parcours dans le commerce en ligne, Junior Natabou, s’est inscrit durant les 12 derniers mois, dans la dynamique de montrer aux jeunes d’Afrique francophone et d’ailleurs, comment s’offrir avec assurance l’indépendance financière à partir du numérique. Concrètement, cet entrepreneur béninois a mis en place un programme, « Ecom Elite » dont l’objectif est d’initier les jeunes d’Afrique francophone dans le e-commerce. Grâce à ce programme, plusieurs jeunes ont pu créer leur boutique e-commerce et tirer profit de la vente en ligne. Dans un monde de plus en plus dominé par le numérique, point de doute que préparer la jeunesse africaine à investir dans le commerce en ligne et découvrir d’autres avantages du numérique, se révèle important. Cette nouvelle tendance, quoique l’Afrique ait une faible part dans le commerce mondial international, devrait permettre la création de nouveaux emplois, faciliter l’achat, permettre aux producteurs notamment les agriculteurs de vendre leurs produits, sans forcément se déplacer. Au-delà, ce système devrait accélérer le paiement en ligne dans l’Afrique francophone, pour ne pas dire, l’Afrique en général. Au-delà du numérique, Junior Natabou s’est aussi lancé dans le Showbiz avec la création de son label « Urban Studio » qui a d’ailleurs enregistré sa première signature avec l’une des figures emblématiques de la street en Afrique, l’artiste Blaaz. Son engagement vise à porter vers d’autres horizons le monde musical béninois.



Angélique Kidjo, la voix qui chante l’Afrique avec humanisme

Une des voix les plus résonantes de l’Afrique, non seulement pour son timbre musical, mais aussi pour l’autonomisation de la femme africaine, Angélique Kidjo, continue de gravir les sommets. Comptant quatre (04) Grammy Awards dans son palmarès de prix, la fondatrice de la fondation « Batonga » a été distinguée plusieurs fois. Elle a reçu en 2021, trois (03) nominations aux « Grammy Awards », dont l’une pour son album « Mother Nature » sorti le 18 juin 2021, et deux autres pour des collaborations avec l’artiste Nigérian BurnaBoy sur « Do Yourself » et avec le violoncelliste américain d’origine chinoise, YoYo Ma, sur « Blewu ». Classée par le media américain « The Times » parmi les 100 premières personnalités les plus influentes dans le monde en 2021, Angélique Kidjo reste engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes à travers sa fondation Batonga. Avec « Mother Nature », hymne à l’humanité et à la Terre, Angélique Kidjo aura dans la mémoire collective, fait de l’Afrique un ciment musical mondial qui réunit les styles et les destins. C’est d’ailleurs le pourquoi, Alicia Keys, écrivant un texte sur elle pour les Grammy Awards 2021, a insisté sur sa capacité « à mélanger les cultures, à créer un son émouvant qui est hors de ce monde ».



Richard Odjrado, la main des lunettes connectées en Afrique



Prenant conscience de ce que le continent noir, en l’occurrence le Bénin est en retard par rapport au reste du monde en matière de numérique qui, de plus en plus est au centre de tous les secteurs d’activités, la jeunesse béninoise accélère son adaptation aux enjeux modernes. Pour ainsi dire, après avoir mis au point l’année dernière une application d’autodiagnostic de la covid-19, en 2021, le jeune béninois passionné de TICs, Richard Odjrado, a ébloui le monde avec des applications fortement convoitées par les géants de la technologie. Lunettes connectées LS-1, ordinateurs de portable Shango, montres connectées V7, ce sont entre autres les produits technologiques « Made in Benin », que met sur le marché la startup « AS World Tech » conduite par Richard Odjrado. A travers ces innovations que même les grandes enseignes n’ont pas encore réalisées, Richard Odjrado a fait tourner les caméras des quatre coins du monde sur le Bénin. Un engagement qui s’allie parfaitement avec l’ambition du gouvernement du président Patrice Talon de faire du Bénin, un hub numérique. Et c’est toute l’originalité des produits proposés par la startup qui lui a valu la signature d’un accord de financement de plusieurs millions de FCFA avec CCEI Bank Benin de Afriland First Group. Des investissements qui visent à aider la startup dans la satisfaction de la demande.









Les secteurs qui ont porté l’économie béninoise en 2021



Le numérique et la technologie au cœur du Bénin, terre d’opportunités



Entré dans la bataille des hubs numériques africains depuis 2017, le Bénin continue de tenir la dragée haute grâce à ses jeunes talents passionnés de l’intelligence artificielle et surtout d’un parcours à la « Xavier Niel ». En 2020, après avoir permis au Bénin d’enregistrer une série de solutions dans la lutte contre la Covid-19, les startups béninoises ont fait de 2021 une année de digitalisation de plusieurs secteurs d’activités. De la santé aux finances en passant par l’agriculture, l’ambition est grande et se matérialise avec des solutions novatrices. Conçue en 2019 par la startup Open SI, avec le concours de l’Agence d’investissement des Nations Unies, UNCDF, l’application « GoMedical », bien que son usage auprès des populations vulnérables soit encore timide, a joué un rôle important dans l’accès aux soins de santé. Grâce à cette plateforme de plus de 260 médecins enrôlés, la relation patients-professionnels de santé a connu une meilleure amélioration en 2021 pour les utilisateurs. C’est sans oublier la célèbre startup « AS World Tech » qui a porté très haut les couleurs du Bénin avec les lunettes connectées LS-1, ordinateurs, portables Shango, montres connectées V7 ; et aussi le Professeur Basile Kounouhewa du Bénin qui a remporté le Prix d’Excellence 2021 de la Cedeao dans la catégorie « Science et Technologie », pour la fabrication d’une cabine de désinfection.

A l’heure où l’intelligence artificielle s’impose comme une des voies les plus sûres pour aller vers une agriculture durable, les startups béninoises ne restent pas de marbre. Avec Sèmè City, la cité du savoir et de l’innovation, l’espoir est permis. Pour accompagner la classe agricole à disposer de ressources et/ou d’informations nouvelles pour relever le niveau de rendement de leurs récoltes, TIC Agri- Business a su se rapprocher davantage des populations en mettant à leur disposition des outils tels que : des vidéos qui abordent plusieurs thématiques différentes. Tout comme dans ces domaines, dans celui de la Fintech, les innovations pullulent. En témoigne la startup FedaPay qui aide les petites et grandes entreprises à recevoir des paiements afin de maximiser leurs opportunités de vente. Avec cette application, les entreprises peuvent désormais utiliser un seul moyen de paiement et accepter le Mobile Money et les cartes de crédit. C’est fort de l’avenir prometteur de ces différentes startups que le gouvernement béninois à travers le ministère du numérique et de la digitalisation a octroyé en mai 2021, une subvention d’une valeur comprise entre cinq (05) millions et cinquante (50) millions de Francs CFA à 11 startups, pour un montant total de 200 millions de FCFA. Concrétisée suite à un appel à candidature lancé en octobre 2020, pour lequel 114 dossiers ont été reçus par le Fonds d’Appui à l’Entrepreneuriat Numérique (FAEN), cette subvention vise à aider les startups bénéficiaires, à démarrer une nouvelle phase du développement de leurs activités. Cette révolution à la fois technologique et numérique que porte fièrement la jeunesse béninoise, est en grande partie le fruit des efforts déployés par le gouvernement pour l’accès de la grande masse à l’internet, même si le coût reste toujours à améliorer, notamment au niveau des réseaux GSM. N’est-ce pas dans cette logique que le Bénin a signé avec la Chine, le 14 septembre 2021, l’Accord–cadre de prêt concessionnel relatif à la mise en œuvre du projet de densification du réseau haut débit au Bénin ? Cette importante enveloppe financière servira à mettre en place, d’une part, un réseau dorsal de 484.1 Km en fibre optique couvrant plusieurs localités du Mono, du Zou, des Collines et du Nord Bénin. Et d’autre part, un réseau métropolitain en fibre de 204,8 km pour desservir plus de dix (10) villes ainsi que la route des Pêches avec du haut débit. C’est dire qu’à la taille des ambitions, avec le concours des partenaires et parfois sur ressources propres, les moyens sont mis à disposition pour faire du Bénin un hub numérique dans la sous-région pour ne pas dire en Afrique.







Promotion d’une agriculture durable au Bénin en 2021

Quand on parle des secteurs les plus performants de l’économie béninoise en 2021, l’agriculture figure en bonne place. A la réédition des comptes en août 2021, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI a levé un coin de voile sur les performances du secteur. Au titre des ambitions du Gouvernement pour la période 2021-2026, Gaston Cossi DOSSOUHOUI a cité, entre autres, l’accélération de la mécanisation agricole ; la mise en place d’un programme de développement de l’élevage ; la poursuite de l’assainissement des plans d’eau ; la mise en place d’un programme de développement de la pêche et de l’aquaculture ; le renforcement des interventions du Fonds National de Développement Agricole. Le ministre Gaston Cossi Dossouhoui, a fait observer que la campagne 2020-2021, bien que marquée par la pandémie du coronavirus avec ses conséquences sur l’ensemble des secteurs d’activités dont principalement l’agriculture, a, quand même permis d’obtenir des résultats satisfaisants comme la hausse de la production des céréales et des légumineuses respectivement de 1.6 et de 0,48%. La production record de coton de 331 046 tonnes contre 715 000 en 2019-2020 vient, déclare-t-il, « confirmer la place du premier rang de producteur de coton en Afrique et ceci déjà pour trois années consécutives ». Dans la même période, fait savoir le ministre Gaston Dossouhoui, « le Bénin a connu une production de viande estimée à 78 224 tonnes contre 76 000 l’année précédente ». « La production de lait est passée de 125 000 à 128 000 tonnes », a-t-il poursuivi. Au cours de l’année 2021, il faut dire que le Bénin a fait des merveilles dans le secteur agricole. Le Bénin a connu une amélioration sensible de la production d’œufs de table et en ce qui concerne les productions halieutiques, les actions complètes de préservation des acquis des opérations d’assainissement, la réhabilitation des écosystèmes aquatiques par l’installation de neuf réserves biologiques etc, selon des statistiques agricoles présentées. Ces résultats obtenus, a souligné le ministre sont le fruit de la conjugaison des efforts de tous les acteurs. En effet, lors de la campagne 2019-2020, la production totale de vivriers est de 11.423.300 tonnes contre 11.070.900 tonnes au cours de la campagne agricole 2018-2019; la production des céréales est évaluée à 2.177.800 tonnes contre 2.109.400 tonnes en 2018-2019. Le riz affiche une production record de 406.100 tonnes au cours de la campagne agricole 2019-2020. Autrement, le taux d’autosuffisance en matière de riz qui était de 22,7% est passé à 54,5% en 2019. La quantité de coton graine commercialisée à la date du 15 avril 2020 est estimée à 712.000 tonnes, largement au-dessus des 678.000 tonnes de la campagne 2018-2019, laissant ainsi de fortes chances au Bénin de conserver son rang de premier producteur de coton en Afrique. Une production animale en nette progression par rapport à l’année 2018. En ce qui concerne les filières halieutiques, des actions d’assainissement et de réhabilitation des plans d’eau et d’appui au développement de la pisciculture se sont poursuivies. La production de poissons est estimée à 88.500 tonnes en 2019 contre 71.000 tonnes en 2018 soit un accroissement d’environ 24,7%. Et en termes de compte, le secteur a globalement progressé en productions lors de la campagne agricole.



Gestion des finances publiques, près de 3.000 milliards FCFA pour le budget 2021



L’un des sujets ayant marqué l’année 2021 est le vote du collectif budgétaire 2021. Les députés de la 8eme législature ont voté au Palais des gouverneurs à Porto-Novo le mardi 19 octobre 2021 le projet du collectif budgétaire, gestion 2021. La loi de finances rectificative pour la gestion 2021 s’équilibre en ressources et en charges à la somme de 2985,046 milliards de FCFA, en augmentation de 21,7 % par rapport à la loi de finances initiale. Elle est donc en hausse de 532,854 milliards FCfa. Les ressources du budget de l’Etat remanié se chiffrent spécifiquement à 1 420,128 milliards FCFA contre 1 349,914 milliards FCfa. Les crédits ouverts au titre des opérations budgétaires, quant à eux, sont de 2 056,198 milliards FCfa contre 1 780,229 milliards FCfa initialement prévus. Cet accroissement est porté par les dépenses d’investissement autant que par l’augmentation des crédits de transfert destinés au renforcement du volet social de l’action gouvernementale. Cette hausse de la loi rectificative s’explique par l’intégration au budget de l’État, des dépenses additionnelles induites par l’extension dès la rentrée 2021-2022 du Programme national d’alimentation scolaire intégré, les moyens financiers supplémentaires nécessaires à l’accélération des travaux de desserte du territoire national en eau potable, les crédits nécessaires pour adresser les défis liés à la résurgence de la crise due à la pandémie de Covid-19, les moyens nécessaires à l’accélération et à l’achèvement des travaux sur divers chantiers ouverts au titre du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021).




Les domaines les moins performants en 2021

En 2021, tout n’a pas été rose. Certains secteurs ont brillé dans la contre-performance. Si la Covid-19 a eu des impacts sur certains secteurs, pour d’autres, il n’y a pratiquement pas de relations possibles perceptibles. C’est un regret qu’on n’arrive pas à s’expliquer. Nous avons identifié dans cette catégorie, trois principaux secteurs tombés en disgrâce au terme de cette année 2021 en raison des piètres performances qu’on y a noté. Il s’agit notamment du secteur de l’énergie pourtant bien parti depuis 2016, le sport notamment, le football « dit sport roi » connu du grand public où le Bénin s’est illustré en 2019 en se qualifiant brillamment à la CAN où l’équipe nationale a créé la surprise en allant jusqu’aux quarts de finale puis, le show biz ou la musique où tout flotte. Ainsi, pour ce dernier secteur, le rapport avec la pandémie est net et on ne peut s’en douter. Mais pour les deux premiers, le sport et l’énergie, la baisse de forme reste inquiétante.

Accès à l’énergie, de la lumière mais….

S’il y a bien des secteurs où les Béninois se sont accordés à reconnaître la performance grâce la gestion du président Patrice Talon, l’énergie en est un. Face à un contexte marqué par les délestages et des difficultés d’accès à l’énergie que connait le Bénin, le gouvernement a pris des mesures hardies pour rapidement redonner espoir aux Béninois. Le délestage, c’était fini jubilaient déjà les populations. La restructuration du secteur était la priorité et tous se réjouissaient de pouvoir disposer de l’énergie à plein temps. Entre coupure de l’électricité et délestage, c’était clair pour beaucoup la situation s’est améliorée. Mais depuis le début du second mandat, le gouvernement même maintenu dans sa quasi-totalité avec, le même ministre de l’énergie en poste, l’homme des exploits en poste, tout a subitement sombré. Il ne se passe presque plus de jour où on enregistre des ruptures dans la fourniture de l’énergie électrique à Cotonou et la situation est pire dans les autres localités. Ceux qui ont perdu sur le premier quinquennat certains reflexes ont rapidement renoué avec. A plusieurs reprises dans la même journée, on enregistre des coupures. Et pourtant, les factures viennent toujours salées comme si de rien n’était. « C’est le même ministre qui est toujours là ?», et le Dg SBEE, il est toujours au pays, s’empressent même à demander certains Béninois. La qualité du service a dégradé et tous les béninois rencontrés notamment à Cotonou et environs s’accordent à déplorer cette baisse de forme. Avec l’annonce du prélèvement des frais de collecte d’ordures ménagères à la facturation de la consommation électrique, on peut en déduire que les béninois ne sont pas encore au bout de leur peine. Et si l’assurance doit venir de quelque part, qui mieux que le ministère et ses cadres, sinon la SBEE et le ministre Dona Jean-Claude Houssou qui sait si bien le faire. Mais déjà, vivement, que le secteur retrouve sa forme comme c’était le cas durant le premier quinquennat.



Au sport, un pas en avant, deux en arrière…

L’équipe nationale du Bénin a beau remporté la coupe du monde de pétanque ; le drapeau du Bénin a flotté plus dans la boxe à travers Clément Loko, sacré champion d’Afrique ; Odile Ahouanwanou aura représenté le Bénin en finale des Jeux Olympiques de Tokyo avec l’heptathlon en 2021 et autres le sport béninois est encore passé en veilleuse en 2021. Après la brillante prestation à la CAN 2020, le 11 National n’est pas parvenu à rééditer l’exploit. Ce fut une prouesse de courte durée, un épiphénomène car, le pays n’a pas pu sortir de l’étape des pools. Cela laisse convaincre de performances en dents de scie qui témoignent de ce que le pays demeure faible et a toujours du parcours à faire. La diplomatie sportive s’est laissée taclée même en se faisant berner à l’extérieur précisément en Sierra Leone. Le recours formulé dans le cadre du math contesté des éliminatoires CAN Cameroun 2022 est resté une formalité et contraint à aller chercher sa victoire sur le tapis vert, le pays a fini par montrer ses limites. En sport, l’année 2021 n’a pas été rose. Même le championnat national, laisse à désirer. Du cyclisme, au Beach soccer en passant par plusieurs autres discipline, rien pratiquement n’a prospéré. Le Bénin a donc disparu des radars de réussites sportives si ce n’est Clément Loko et les Ecureuils de la pétanque qui ont sauvé la face. Ça a senti de la roussie par ici et en 2022, il faudra impérativement revenir à la charge et au-devant de la scène.

Le show biz alité pour Covid-19

Pas grande activité pour le show biz en 2021. A la levée de la note qui suspend les manifestations culturelles, certains comptaient mettre les bouchées doubles pour sauver les meubles mais mal leur en a pris. L’embargo est revenu car cette suspension n’a été que de courte durée. Ils sont donc l’un de ceux qui font plus les frais de la pandémie du coronavirus. Même les sorties de discs durant l’année 2021 en a pris un coup. La pandémie a tenu par les entrailles le show biz qui est pratiquement passé sous boisseau. Les concerts, les animations de cérémonies diverses, tout est mis aux arrêts et les artistes et leurs suites en ont réellement souffert. La preuve en est que la suspension de la mesure d’interdiction a déchaîné de nouvelle passion mais les élans ont été sans tarder ralentis. En 2021, les grands concerts n’auront donc pas été au rendez-vous, les sorties artistiques retentissantes non plus. Les rendez-vous culturelles de l’année pour la plus part n’ont pu être effectifs. Les mécènes et autres sponsors tenaillés par la crise financière liée également à la pandémie ont moins investi, ce qui a mis en difficulté les acteurs du monde artistique qui vivraient plus de concert et de prestations que de sortie discographique qui relève de lourd investissement aussi bien en temps, en pécunes et autres. Le showbiz est donc touché en plein cœur et continue toujours par saigner. Il agonise en il faudra nourrir l’espoir qu’il réussit ce traversé de désert qui affaiblit les artistes.
Commentaires