Des hectares à dégager pour l’implantation du solaire destiné à l’alimentation en énergie de la zone industrielle à Glo-Djigbé. Avec le réchauffement climatique, c’est une donne qui s’impose de plus en plus à tous les pays en quête d’industrialisation. Cet aspect écologique qui s’invite dans le projet de la Zone industrielle de Glo-Djigbé vient changer les prévisions notamment en ce qui concerne le périmètre nécessaire pour les différentes exploitations. Ainsi, il est à retenir qu’exclusivement, pour l’implantation d’un parc solaire destiné à la desserte d’appoint de ladite zone en énergie électrique, ce qui la rendrait neutre en carbone, d’après le relevé du Conseil des ministres, un site d’environ 1200 hectares serait dégagé à cet effet. En clair, l’actualisation des ambitions par rapport au projet de la Zone industrielle de Glo-Djigbé rime actuellement avec non seulement l’accroissement du périmètre à dégager mais aussi la prise en compte des normes sécuritaires notamment écologiques.
Shadiya Assouma, ministre de l’industrie et du commerce
Evidemment, tout ceci ne sera pas sans incidences financières. Mais qui veut le meilleur pour son pays ce qui suppose plus d’espace à viabiliser pour le projet et de matériels à implanter devra mettre le prix. D’ailleurs, le gouvernement a d’ores et déjà mis en branle le processus devant conduire très prochainement, à la signature des contrats de marchés avec les entreprises qui seront retenues pour traduire en réalité, ses nobles ambitions relatives à l’implantation d’un parc solaire pour alimenter en énergie électrique propre, la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Il ne reste qu’à espérer que la célérité par rapport à toutes ces ambitions du gouvernement en place soit effectivement au rendez-vous.