« J’ai eu l’occasion de faire pression fermement auprès des autorités béninoises » : la déclaration ce mercredi 12 janvier du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à l’Assemblée nationale à Paris a visiblement résonné jusqu’à Porto-Novo. La France ne tolère donc pas la détention et la condamnation de Reckya Madougou, ni sans doute, celle de Joël Aïvo. L’opposante béninoise et ancienne garde des Sceaux a écopé en décembre de vingt ans de prison pour terrorisme devant un tribunal spécial à Porto-Novo, la capitale du Bénin Mais, malgré de nombreuses pressions, le chef de l’État, Patrice Talon, résiste.
Les proches de Reckya Madougou l’affirment : ils ont eu vent d’échanges entre Patrice Talon et des poids lourds de la sous-région, les chefs d’État du Sénégal et la Côte d’Ivoire bien avant le procès. Ils affirment même qu’une solution pour la libérer avant le passage devant la Criet devait être trouvée.... suite de l'article sur RFI