A la faveur du conseil des ministres tenu ce mercredi 19 janvier, le gouvernement a annoncé la création à la présidence de la République d’une Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations. En effet, il a été constaté qu’en dédit des multiples actions entreprises pour lutter contre les faits de corruption et la mauvaise gouvernance ainsi que des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires qui en découlent, des pratiques préjudiciables aux ressources de l’Etat persistent au sein de certaines structures de l’administration publique. D’où ce nouveau dispositif central de recueil de plaintes et/ou dénonciations à l’encontre de tout agent public, quel que soit son niveau de responsabilité. Selon le conseil des ministres, un tel dispositif permet aussi de renforcer la participation citoyenne au contrôle de la gestion des affaires publiques. Entre autres missions, la cellule aura à analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs, inciter les citoyens à surveiller les redditions des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ; mettre en place un mécanisme renforcé d’investigations sur les cas présumés de corruption ; proposer des modalités de poursuite pour chaque cas ; renseigner sur les suites données aux dénonciations et plaintes avérées.
Le conseil des ministres de ce mercredi a par ailleurs instruit le Secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Koupaki et le Coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation à l’opérationnalisation de ladite Cellule.