Colloque scientifique international "10 janvier : et après ?" Satisfecit d’André-Cyriaque Djohoun pour la tenue de cette assise

Publié le jeudi 20 janvier 2022 | aCotonou.com

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Célébration Des 5 Ans D’anniversaire de décès du Prof Cossi Apovo. Le professeur Raymond ASSOGBA,s`entoure des amoureux des amoureux de la science de la boologie pour faire le bilan de et réfléchir sur l`avenir
Université d`Abomey-Calavi, ce samedi 20 mars 2021.Célébration Des 5 Ans D’anniversaire de décès du Prof Cossi Apovo. Le professeur Raymond ASSOGBA,s`entoure des amoureux des amoureux de la science de la boologie pour faire le bilan de et réfléchir sur l`avenir

Le secrétaire général du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ansèque Koami Gomez, a procédé ce mercredi 19 janvier 2022, à l'amphithéâtre Idriss Déby Itno de l'Université d'Abomey-Calavi, à l'ouverture du Colloque scientifique international "10 janvier : et après ?". Occasion pour le colonel à la retraite des Forces armées béninoises (FAB), André-Cyriaque Djohoun, adepte de la culture vodùn, d'approuver à juste titre, cette assise qui est le premier pas vers la restauration de la valeur qu'est le vodùn.

A en croire André-Cyriaque Djohoun, avant l'arrivée des étrangers chez nous, nos aïeuls connaissaient Dieu ! Ils n'ont pas attendu l'arrivée des occidentaux ou autres venant, pour connaître Dieu ! Ils ont une manière de connaître et d'adorer le créateur. " Ce colloque m'intéresse en ce sens que le dialogue interreligieux dont on parle, et qui, jusqu'à présent, n'est que du verbe, doit devenir une réalité ", a informé le colonel à la retraite. Aussi, a-t-il affirmé qu'il n'y a pas lieu de vilipender quoi que ce soit. La religion, dira-t-il, c'est une question de foi ! Nous ne pouvons pas vivre, replier sur nous-mêmes ! Par le fait de l'histoire, ajoute-t-il, des religions sont tous arrivées et ont été importées de gré ou de force et se sont donc ajoutées à nos croyances endogènes. Cela fait un tout pour faire le monde. Il y a donc pas lieu de se bousculer !

C'est fort de cela que l'adepte de la culture vodùn, André-Cyriaque Djohoun a déclaré que nous devons avoir un vivre-ensemble paisible. Mais tel que cela se passe aujourd'hui, déplore-t-il, il y a lieu de constater que c'est vraiment dommage pour le vivre-ensemble. " J'estime que nous devons revenir aux fondamentaux de notre culture. C'est pour cela que ce colloque me semble être un premier pas vers la restauration de cette valeur, de cette base, de ce socle de notre culture qu'est le vodùn. C'est pour ça que je pus vous dire que je suis très à l'aise en participant à ce colloque-ci ", a conclu André-Cyriaque Djohoun.

Wabi MIGAN (Nouvelle Expression

Commentaires

Dans le dossier

Activités artistiques et culturelles

Dans le sous-dossier