« Crises dans le secteur de la santé face aux droits des malades ». C’est le thème d’une conférence de presse animée vendredi 20 décembre 2013 par deux Ong à la Maison de la société civile à Cotonou. Il s’agit de Bénin santé et suivi du consommateur (Bssc), et le Groupe d’action pour la santé et la vie (Gasvie).
Selon les deux conférenciers, Ernest Gbaguidi et Adrien Hounsa, la grève du collectif des praticiens hospitaliers est préjudiciable à la santé des populations. S’il y a un droit de grève, il y a aussi « un droit à la santé, un droit à la vie et le droit du malade » ont-ils déclaré. Autre sujet de préoccupation, l’exercice illégal de la profession médicale et paramédicale. Cette situation, ont dénoncé les deux conférenciers, est à la base de beaucoup de dysfonctionnements.
C’est le cas des aides soignants qui ouvrent et dirigent des cabinets de soins illégaux à Ekpè, Dassa ou Adjarra. Les conférenciers ont ensuite déploré la prolifération de la vente de médicaments hors norme, qui constitue un danger pour la santé des populations. Le dernier point abordé, est l’appel à la délocalisation d’une annexe de l’Institut supérieur de santé de Niger vers Cotonou, pour faciliter les conditions de formation des élèves.