riginaire d'Aplahoué, le chef-lieu de la région rurale du Couffo (Sud-Ouest), au Bénin, Marie* se remémore avec difficulté l'expérience traumatisante qu'elle a subie il y a cinq ans en découvrant qu'elle était enceinte. L'avortement est alors interdit, excepté en cas d'inceste, de viol, de malformation du fœtus ou de risque pour la mère (loi du 3 mars 2003). « Je voulais continuer d'aller à l'école et si on apprenait ma grossesse cela n'aurait plus été possible. Une amie m'a recommandé un monsieur qui faisait des avortements en cachette. » raconte la Béninoise de 25 ans. Après avoir payé la somme de 20 000 FCFA (environ 30 euros), elle se retrouve allongée sur une table dans une maison, pour y subir un « lavage » (un curetage).... suite de l'article sur Autre presse