Dans ce dossier Fitheb, la position de Justin Ekpélikpézé, Président du Conseil d’administration du Fitheb n’est pas claire.
C’est vrai que sa bataille répond à une certaine logique, mais il faut reconnaître qu’il n’est pas complètement neutre. D’abord, il n’a pas le soutien de tous les membres du Conseil d’administration.
La preuve, à l’atelier de Grand Popo, malgré qu’ils se soient entendus pour boycotter l’invitation du ministre, des gens l’ont contourné pour y aller et l’ont finalement convaincu à venir. C’est une preuve de sa fragilité et du manque d’objectivité de sa bataille. Ensuite, il y a son accrochement au recrutement de Hector Hounkpè.
Dans ses raisonnements, il n’est pas arrivé à démontrer qu’au prochain processus, Eric Hector Hounkpè pourrait perdre. Ce qui signifie qu’il pouvait faire preuve de patience et de retenue, laissant le ministre « violer les textes ».
Les voies de recours existent et il en avait le plein droit. Mieux, il a semblé oublié, dans sa lutte que le Conseil d’Administration est sous l’autorité directe du Ministre de la culture ; puisqu’il s’est opposé à ses propositions, comme s’il était complètement autonome. La lutte qu’il mène est commune pour tous les artistes et il devait pouvoir les mobiliser pour obliger le ministre et même le gouvernement à rapporter sa décision.
Son isolement semble être la preuve d’une suspicion.