En marge de l’Assemblée générale du 28 janvier 2022 à l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip), quatre agents admis à la retraite en 2021 ont été honorés.
Fierté et espérance. Pour leur détermination et les sacrifices consentis tout au long de leur carrière, l’Onip a honoré les agents admis à la retraite en 2021. Ceux-ci ont eu droit de la part de la direction générale et du personnel de l’office à des présents au cours de l’Assemblée générale du 28 janvier 2022. Il s’agit de Camille Adinci, Hyacinthe Ange Koudhorot, Adeline Céline Yahouedo et Désiré Gbodougbé. « Chers ainés, merci du temps passé avec nous durant votre carrière. Merci de l’amitié et de la chaleur fraternelle », a martelé Olivier Houessou, secrétaire général du Syntra-Onip. A l’occasion, le parcours de chacun d’eux a été rappelé à l’assistance. Camille Adinci, qui a totalisé 37 ans 7 mois à l’Onip, y est entré en qualité de secrétaire adjoint des services administratifs. De par son endurance et son savoir-faire, il a atteint le sommet pour occuper du 22 juillet 2016 au 2 septembre 2018, le poste de directeur général de l’Onip. Il est caractérisé par son calme, son sens d’écoute, son courage et sa discrétion. « Il a traversé de gros orages. C’est un roseau. Il plie, mais ne rompt jamais. Il est caractérisé par son courage et sa persévérance», rappelle André Assoclé.
Deux femmes engagées
Hyacinthe Ange Koudhorot a été journaliste du 30 mars 1992 au 29 mars 2012. Elle est devenue par la suite chef de la section documentation pour le reste de sa carrière. « C’est une femme exceptionnelle et de conviction qui sait se sacrifier pour donner le meilleur d’elle-même. Elle aimait bien qu’on la lise et qu’on puisse tirer des leçons de ses articles. Elle m’a beaucoup marquée à travers sa page ‘‘Le coin de la femme’’. Il y avait tout pour la femme », témoigne Ida Gbokédé, agent au service commercial.
Admise aussi à la retraite en 2021, Adeline Céline Akouavi Yahouedo a été embauchée à l’office le 15 juillet 1985. Ses 36 ans 3 mois et 16 jours passés à l’Onip ont été beaucoup plus consacrés à la gestion des ressources humaines, avec rigueur. « C’est une femme qui a un comportement de mère. Madame Yahouedo vous frappe avec une main et vous ramène à elle avec l’autre pour vous dorloter et vous donner des conseils. C’est une femme qui ne garde pas la rancœur. Elle vous aide à réussir dans la vie. C’est avec elle que j’ai appris qu’on peut commencer à un niveau zéro et sortir à un niveau très élevé. Elle est un exemple à suivre », confie Bertille Cica Yehouenou, chef du service des ressources humaines de l’Onip.
Quant au journaliste Désiré Gbodougbé, il a consacré 25 ans 9 mois au service de l’Onip. Embauché le 1er avril 1996, il a été chef antenne Borgou-Alibori du 29 mai 2002 au 2 août 2007. Désiré Gbodougbé occupa le poste de responsable de la section Documentation du 3 août 2007 au 9 août 2010, avant de rejoindre à nouveau la rédaction le 10 août 2010. C’est aussi un syndicaliste engagé. «Gbodougbé est tellement blagueur, tellement humoriste qu’on a l’impression que c’est un plaisantin. Mais quand il m’a dit qu’il voulait entrer dans le syndicat, il y croyait. Il y est parvenu et a même rempilé à son poste de secrétaire général. C’est un monsieur qui a la tête sur les épaules. Il sait où il va et travaille à atteindre ses objectifs», témoigne Pintos Gnangnon, secrétaire de Rédaction adjoint de La Nation. Très émus des hommages à eux rendus, ces cadres admis à la retraite espèrent que l’Onip tienne debout, pour toujours.