La salle de Conférence du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin) a servi de cadre, jeudi 3 février 2022, à l’atelier de vulgarisation du Plan national de fréquence (Pnf), édition 2020. Occasion pour Yetondji Houeyetongnon, Directeur des autorisations des fréquences, de présenter et de mettre à la disposition des participants, cet outil dans l’exercice de leurs activités respectives dans le domaine de la radiocommunication.
Subdivisé en quatre chapitres, le document de 236 pages du Pnf aborde des aspects relatifs aux règles de répartition internationale des bandes de fréquences, aux règles de répartition nationale des bandes de fréquences, aux règles de gestion des assignations de fréquences et aux procédures de contrôle et traitement des plaintes en brouillage. Trois annexes et le tableau des matières ont meublé ledit document qui regroupe les dispositions essentielles pour l’utilisation au Bénin des fréquences radioélectriques, propriétés de l’Etat béninois.
Pour Yetondji Houeyetongnon, Directeur des autorisations des fréquences, le Pnf fixe pour le Bénin, le partage des bandes de fréquences attribuées aux services de radiocommunication. A l’en croire, les droits et les obligations que le Pnf définit s’appliquent à toutes utilisations des bandes de fréquences, telles que celles-ci sont prévues au titre des différents services de radiocommunication et réparties entre les administrations et Autorités affectataires, conformément au présent Pnf. En somme, conclut-il, le Pnf récapitule les règles essentielles pour l’assignation des fréquences, l’implantation des stations radioélectriques, le contrôle du spectre et le règlement des cas de brouillage, en vue de permettre la densification des utilisations existantes et le développement des technologies nouvelles, tout en visant à minimiser les risques de brouillage.
Au cours de cet atelier qui a réuni les cadres des ministères du Numérique et de la digitalisation, de la Défense, de l’Intérieur et de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac), il a été également question de passer en revue, les différents points inscrits à l’ordre du jour de la Conférence mondiale de radiocommunication 23 (CMR 23), de faire le point des travaux pour la mise en œuvre au niveau régional (notamment Union africaine de télécommunication), de présenter les derniers résultats issus de la dernière réunion de l’Uat (Union africaine de télécommunication) et de projeter la position préliminaire du Bénin sur ces différents points.