Dans la perspective des législatives de 2023, Paul Hounkpè peut compter sur les femmes du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Samedi 12 février à Cotonou, il a été porté sur les fonts baptismaux le Mouvement national des Femmes Fcbe. L’événement a connu la présence du Sen Paul Hounkpè, du président d’honneur Alassane Soumanou et des cadres du parti.
Au parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), les législatives de 2023 se préparent activement. Et ce sont les femmes qui sonnent l’heure de la mobilisation avec la mise sur les fonts baptismaux du Mouvement national des Femmes Fcbe. C’est autour du thème » Le rôle de la femme dans la politique » ou encore, » les femmes Fcbe face aux défis des législatives de 2023 » que l’organisation a été installée. Pour Marie Atayi, Secrétaire nationale chargée des affaires féminines, ce réseau des femmes Fcbe, a pour objectif de sonner la grande mobilisation pour permettre au parti de décrocher un nombre considérable de députés lors des prochaines élections législatives. « Le réseau des femmes qui sera installé aujourd’hui est un redoutable bataillon d’amazones dont le parti a besoin pour les combats électoraux à venir », a-t-elle souligné.
« En dehors du fait que le parti politique doit être géographiquement implanté sur toute l’étendue du territoire national, il est indispensable que certaines catégories spécifiques de militants soient organisées en réseaux afin de conduire librement leur propre mobilisation. Il s’agit essentiellement des jeunes, des femmes et de certaines catégories socio- professionnelles ou socio-éducatives. Nous allons nous parler, évaluer nos forces, avant de descendre sur le terrain. Nous nous donnons rendez-vous dans quelques mois à l’heure du bilan », a déclaré, à son tour, Isabelle Arékoya Allé, Coordonnatrice nationale élue du Mouvement National des femmes Fcbe. Elle a déploré la situation inconfortable dans laquelle se trouve le chef de file de l’opposition qui n’est pas jusque-là pas entré dans ses droits. S’agissant des démissions enregistrées par le parti Fcbe, Isabelle Arékoya Allé affirme qu’il ne s’agit point de démissions, mais plutôt de débauchages….., parce que les déserteurs ou transhumants ne sont pas libres de leur choix, ils sont harcelés, parfois menacés puis soudoyés en fin de compte. « Nous nous posons alors la question de savoir si la réforme du système partisan dont on nous rabâche les oreilles tout le temps n’est pas une supercherie ou tout simplement un échec. Il est impensable qu’un parti politique s’illustre dans cette sale besogne consistant à obtenir par achat de conscience ce qu’il n’a pas pu obtenir dans les urnes », a dénoncé la coordinatrice du Mouvement national des Femmes Fcbe.
Dans son allocution, le Secrétaire exécutif national du parti Fcbe Paul Hounkpè, a félicité les femmes de son parti pour avoir eu l’idée de se fédérer dans un réseau d’envergure nationale. Selon lui, c’est une preuve qu’elles s’attachent à l’enracinement du parti qui veut bien compter sur elles pour la bataille des législatives de 2023. « La tâche qui est devant vous, est une tâche sérieuse…Vous, vous êtes des militantes. C’est vous qui allez aider maintenant le parti à conquérir l’électorat. C’est à ce titre que vous avez du travail à faire. Nous comptons sur vous pour gagner les élections de 2023 », a laissé entendre Paul Hounkpè. Il a rassuré la coordonnatrice du Mouvement des femmes Fcbe quant aux moyens à mettre à leur disposition pour gagner la bataille. Rendez-vous est pris sur le terrain pour constater le travail de ralliement des populations à la cause du parti de l’opposition Fcbe.