Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2040 du 26/12/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Sport

Jean-Pierre Papin ou Michel Dussuyer : l’avenir des Ecureuils se joue actuellement à la Fbf
Publié le jeudi 26 decembre 2013   |  La Presse du Jour


Les
© Autre presse par DR
Les Ecureuils du Bénin


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La Fédération béninoise de football (Fbf), selon nos informations, serait actuellement à la recherche d’un sélectionneur pour les Ecureuils seniors. Elle serait sur deux pistes : une qui connait déjà la sélection béninoise, l’autre qui ignore tout du football africain, donc béninois.
C’est un choix de raison que devra faire la Fédération béninoise de football. Cette dernière, informent nos sources, a présentement l’embarras du choix entre deux techniciens français : Michel Dussuyer et Jean-Pierre Papin. Embarras du choix ! Cela ne devrait l’être vraiment. Etant entendu que Michel Dussuyer est un fin connaisseur du football africain et béninois, ce qui n’est pas le cas de son challenger, l’ex international français, Papin.



Dussuyer a été sélectionneur des Ecureuils. Il a enregistré de très belles performances avec le Bénin. Son éviction en 2010, après la Coupe d’Afrique des nations d’Angola a d’ailleurs surpris plus d’un. Les Ecureuils avaient commencé par asseoir un style de jeu qui faisait peur à n’importe quel adversaire. Mais comme à son habitude, la Fbf dirigée alors par Moucharafou Anjorin, a choisi de le limoger. La suite a été catastrophique. La Fédération a fait venir un novice du football africain et béninois. Manuel Amoros est tombé de nulle part au Bénin. A l’époque, personne ne comprenait grande chose du choix de la Fbf. Seulement, Anjorin et ses collègues avaient donné espoir au public béninois. Les Ecureuils ont été éliminés des Can du Gabon et de l’Afrique du sud. Manuel Amoros finira par «fuir» le Bénin.


En fait, il n’était pas à la hauteur des ambitions de ses recruteurs. L’actuelle Fbf est peut-être déjà en passe de commettre la même erreur. Aux dernières nouvelles, Augustin Ahouanvoébla et ses pairs sont déjà tombés amoureux de Jean-Pierre Papin. Pour quelle raison ? Ils le diront le jour de la signature de son contrat, si c’est le cas un jour. Pourtant, Papin ignore complètement le football africain, donc béninois. Comme son compatriote et coéquipier de l’Olympique de Marseille, Manuel Amoros. Entre un habitué des Ecureuils à qui on ne reproche pratiquement rien après sa première expérience et un novice du domaine, le choix devrait quand même être facile à faire.
Jean-Marie Sèdolo
Jugez Papin et Dussuyer par leur parcours
Jean-Pierre Papin



Alors qu’il joue encore au Cap-Ferret, Jean-Pierre Papin obtient son diplôme d’entraîneur. Il débute à la barre du Fc Bassin d’Arcachon, club évoluant en DH. Sous son impulsion, le club accède en Cfa 2 à l’issue de la saison 2004-2005. Le 6 mai 2006, il prend en charge l’équipe première du Racing Club de Strasbourg pour la saison 2006-2007. Il commence ainsi sa carrière d’entraîneur au niveau professionnel en prenant en main une équipe rétrogradée en Ligue 2 avec, pour objectif principal, la remontée en Ligue 1. Sous sa conduite, cet objectif est atteint grâce à la troisième place obtenue à l’issue de la saison. Papin n’est cependant pas reconduit dans ses fonctions pour la saison 2007/2008. Il aurait en effet cherché à négocier un poste d’entraîneur de l’équipe du Rc Lens, se faisant devancer in extremis par Guy Roux. Il se dit aujourd’hui « victime d’une intrigue » selon l’un de ses proches conseillers.


En juillet 2007, il est contacté par l’équipe de Chine de football en vue d’une proposition d’embauche au poste d’entraîneur, sans suite. Il refuse par ailleurs le poste d’entraîneur du Fc Nantes Atlantique proposé par le repreneur du club Waldemar Kita pour remplacer Michel Der Zakarian, arguant de son amitié pour celui-ci et, de ses bons résultats actuels. L’ironie du sort veut que le 25 août 2007, il s’engage avec le Rc Lens succédant ainsi à Guy Roux, démissionnaire à la mi-temps du match, qui oppose ce jour-là, le Racing Club de Strasbourg au Rc Lens au stade de la Meinau, match comptant pour la 5e journée de championnat de L1 (score final 2-1). Avec un effectif qu’il n’a pas choisi, il ne réussit pas à redresser le club, malgré le sursaut survenu après la victoire en Coupe de la Ligue face à l’As Monaco.


Le 9 janvier 2008, après une défaite 0-1 au stade Félix-Bollaert face aux Chamois niortais (Ligue 2) en Coupe de France de football, Gervais Martel décide de recruter Daniel Leclercq, ancien entraîneur du Rc Lens afin d’« assister» Jean-Pierre Papin dans ses choix. Le 17 mai, jour de l’épilogue de la saison 2007-2008, le Rc Lens est officiellement rétrogradé en Ligue 2 malgré le résultat nul obtenu contre les Girondins de Bordeaux (2-2), le Toulouse Fc et le Paris Saint-Germain avec lesquels le club se trouvait en concurrence pour la relégation s’étant imposés sur le même score de 2 à 1 respectivement contre le Valenciennes Fc et le Fc Sochaux. Le Rc Lens finit 18e avec deux points de moins que le Toulouse Football Club (17e). Sans surprise, Jean-Pierre Papin est licencié de son poste d’entraîneur du Rc Lens le 27 mai et il est remplacé par un ancien de la maison lensoise, Jean-Guy Wallemme.


En décembre 2008, il fut contacté par La Berrichonne de Châteauroux après le licenciement de Christian Sarramagna (Ligue 2) mais refusa finalement le poste. En août 2009, il est pressenti pour devenir entraîneur du Racing Club de Strasbourg, après le limogeage de Gilbert Gress. Ce n’est qu’en décembre 2009, qu’il est finalement rappelé par le nouveau Président du Racing Club de Strasbourg, Julien Fournier, suite à la vente du club par Philippe Ginestet à Alain Fontenla. Finalement, estimant que les conditions idéales ne sont pas réunies à Strasbourg, il refuse le poste.


Le 29 décembre 2009, il s’engage avec La Berrichonne de Châteauroux après la démission de Dominique Bijotat, offre qu’il avait pourtant refusée une année auparavant2. Malgré diverses péripéties, il parvint à sauver le club à l’arraché, lors de la dernière journée du championnat, avec une victoire qui envoie en National l’adversaire du soir, Strasbourg, qu’il avait fait monter en Ligue 1 en 2007. Quelques jours plus tard, il annonce qu’il ne rempilera pas pour la saison suivante et quitte le club.

Michel Dussuyer



Michel Dussuyer évolue comme gardien de but à Nice, Alès et Cannes avant d’entamer une carrière d’entraîneur. D’abord adjoint à Cannes, il est ensuite sélectionneur de l’équipe de Guinée de 2002 à 2004. En 2006, il devient l’assistant d’Henri Michel qui dirige l’équipe de Côte d’Ivoire. Puis il revient entraîner les Cannois en 2006-2007, avant de diriger la sélection béninoise en 2008. Mais suite à l’élimination du Benin lors du premier tour de la Can 2010, il est limogé par la Fédération béninoise de football. En juin 2010, Michel Dussuyer revient à la tête l’équipe de Guinée pour les qualifier à la Can 2012 et redresser une équipe en perte d’identité.

 Commentaires