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2013 : L’année de tous les maux pour Boni Yayi
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  24 heures au Bénin


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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L’année 2013 qui tire vers sa fin a été une période douloureuse pour le Chef de l’Etat, le Président Yayi Boni qui, visiblement, y a tout perdu. Il a connu des échecs successifs dans tous les domaines de la vie sociopolitique et économique sans enregistrer la moindre victoire.

L’année 2013 a été un calvaire pour le Président Yayi Boni. Tout ce qu’il a entrepris ces douze derniers mois qui s’achèvent, a été un échec cuisant pour lui. Autrement dit, rien n’a marché pour le Chef de l’Etat.

Depuis son arrivée au Pouvoir, c’est en 2013 qu’il a enregistré les revers les plus retentissants dans la gestion de la chose publique. Les premiers échec de Boni Yayi sont liés aux affaires dites de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. Dans ce feuilleton politico-juridique, le locataire du Palais de la Marina a été à plusieurs reprises désavoué. Le chemin de croix pour le Président Yayi Boni a commencé au lendemain du non-lieu prononcé en première instance par le juge béninois, Angelo Houssou en mai dernier.

En Appel, la justice béninoise a confirmé le non lieu. Un camouflet pour un Président de la République en exercice, n’est-ce pas ? Ces deux décisions ont apporté un coup dûr à la noblesse de la fonction présidentielle.

Le comble dans ce dossier est le refus de l’extradition de la France vers le Bénin de l’homme d’affaire béninois, Patrice Talon supposé commanditaire du coup. Pour les observateurs avertis de la scène politique nationale, les échecs du Pouvoir dans cette affaire portent atteinte à la crédibilité du Bénin au plan international. Le Chef de l’Etat doit se sentir très mal dans sa peau après cette série d’échecs.

Ensuite, l’Assemblée nationale, dominée par la majorité présidentielle, a basculé dans l’opposition. L’Honorable Fcbe, Candide Azannaï, par sa diplomatie, a réussi à former un groupe parlementaire issu de la mouvance, farouchement opposé à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Comme si cela ne suffit pas, des députés de la majorité présidentielle se sont ralliés à l’opposition pour rejeter le budget général de l’Etat exercice 2014.

C’était comme si le ciel était tombé sur la Présidence de la République. Le renversement de la vapeur à l’Assemblée nationale est un véritable désaveu pour le Chef de l’Etat. Une surprise, car il était difficile d’imaginer un tel scénario contre le Pouvoir en place et son chef.

Le rejet du budget par le Parlement est un signal pour les adeptes de la Révision de la Constitution. En tout cas, pour l’heure, leur rêve est brisé. On pensait que le calvaire du régime en place allait s’arrêter là. Erreur ! Les Etats-Unis d’Amérique ont refusé d’accorder au Bénin le second compact du Millenium challenger account (Mca), un héritage du gouvernement du Général Mathieu Kérékou. Ce faisant, le pays a perdu un don de près 300 milliards FCfa en raison de la corruption ambiante qui y règne.
Au-delà de la perte de cette importante somme d’argent, c’est l’image du Bénin qui est ternie par le phénomène de la corruption qui s’est aggravé sous le Pouvoir du Président Yayi Boni. En plus de ces trois majeurs faits, il y a la fronde syndicale et les dénonciations des opérateurs économiques qui crient aux violations des textes. Toute chose ne font qu’à agiter l’opinion publique nationale et internationale. En somme, l’année 2013 a été très agitée avec à la clé des camouflets cinglants pour le Chef de l’Etat et son gouvernement.

Espoir

Beaucoup de Béninois souhaitent que l’année 2014 soit celle de la réconciliation et de la paix. Pour y arriver, il revient au Chef de l’Etat de changer de fusil d’épaule. Il est appelé à dialoguer sincèrement avec ses adversaires politiques, afin de trouver la solution à la crise sociopolitique et économique qui secoue actuellement le pays. L’Union fait la Nation, le Parti du renouveau démocratique (Prd), la mouvance, la Société civile et les syndicats pourraient ainsi se retrouver autour d’une même table pour discuter du développement de la Nation. Ceci doit passer par la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), l’organisation des élections communales, municipales et locales, le pardon réciproque et la bonne gouvernance. Il le faut si le Président Yayi Boni entend quitter le Pouvoir en beauté.

Jules Yaovi Maoussi

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