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Mali: Le président de la Cédéao estime qu’une transition de douze mois «serait acceptable»

Publié le mardi 22 fevrier 2022  |  Matin libre
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© Présidence de CI par DR
Sommet extraordinaire de la CEDEAO par visioconférence
Sommet extraordinaire de la CEDEAO, par visioconférence, auquel prend part, le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, ce vendredi 28 janvier 2022.
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Après le coup d’État d’août 2020, la junte malienne et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient prévu des élections présidentielle et législatives pour fin février 2022. Après le second coup d’État de mai 2021, les militaires ont proposé un nouveau délai de cinq ans à la Cédéao, et ensuite quatre ans. L’institution sous-régionale a catégoriquement refusé. Lors du dernier sommet UA-UE à Bruxelles, Nana Akufo-Addo, président du Ghana et président en exercice de la Cédéao, a affirmé que lui et ses pairs envisagent d’accepter une transition d’une année supplémentaire au Mali.



En une année, le Mali doit être en mesure d’organiser au moins l’élection présidentielle. En tout cas, c’est a priori le délai qu’entend accorder au Mali l’institution sous-régionale. La durée d’un an est également le délai qui figure dans une note interne d’une mission technique internationale que RFI a pu consulter.

Cette mission – qui vient d’achever un travail de terrain, est composée de diplomates onusiens, de la Cédéao et l’UA –, a en réalité deux tableaux de synthèse des scénarios.

Plan A : dans les douze prochains mois, organisation du référendum constitutionnel, des régionales et des communales, ainsi que des législatives, des sénatoriales et de la présidentielle. Plan B : selon ce même document considéré comme une base de discussion, les mêmes élections organisées sur les seize prochains mois avec un chronogramme détaillé.

Ce lundi, dans la capitale malienne, on parlera à nouveau de durée de transition, cette fois-ci lors d’une séance plénière du Conseil national de transition, le Parlement provisoire. Ordre du jour : modification de la charte de transition. Et là, le projet de loi propose entre six mois et cinq ans de transition.

rfi.fr
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