A quand le dédommagement des propriétaires terriens expropriés en vue de la construction du marché de gros porteurs d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi? Seuls ceux qui savent lire les signes dans les boules de cristal peuvent le dire. Car, visiblement, le gouvernement de la Rupture est financièrement essoufflé.
L’opinion publique nationale et internationale se rappelle qu’à grand renfort de publicité, le gouvernement de la Rupture a annoncé la construction d’un marché de gros porteurs à Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi. Les propriétaires terriens qui sont dans l’emprise ont été expropriés. Le montant du dédommagement leur a été imposé selon leur président, M Moïse Amoussou. Le prix du mètre carré varie de 3500F à 8000F. Et l’indemnisation des propriétaires terriens a commencé depuis 2020, malgré les contestations de la plupart des expropriés. Finalement, ils ont tous fait contre mauvaise fortune bon cœur. Et les expropriés de la 1ère zone ont été payés.
Le processus est grippé
Les expropriés de la 2ème zone sont visiblement oubliés. En effet, malgré toutes leurs démarches, ils n’ont pas été dédommagés et ne savent même pas quand ils vont entrer en possession de leur argent. Alors qu’ils ont rempli toutes les formalités requises. Aujourd’hui, faute de moyens financiers, ils ne peuvent ni occuper tranquillement leurs parcelles, ni aller acheter autre parcelle et s’installer ailleurs. Pire, le prix d’achat des matériaux de construction et des parcelles ne cessent de flamber sur le marché. Ainsi, ces expropriés sont doublement lésés. Ils ne savent pas à quels saints se vouer. Et, sur le terrain, les rumeurs vont bon train et dans tous les sens. Certains soutiennent que c’est l’Expert en charge de la zone qui n’a pas encore déposé son rapport. D’autres soutiennent que c’est plutôt les difficultés de trésorerie qui ont bloqué le Président Patrice Talon. << Si le gouvernement de la Rupture a les sous, il aurait déjà sommé ledit Expert de faire diligence et cette affaire serait classée depuis >>. En clair, Patrice n’aurait pas les moyens de sa politique. Et ce projet de construction de marché de véhicules gros porteurs d’Akassato est devenu le souffre-douleur des paisibles citoyens qui se sont échinés pour s’acheter leurs lopins de terre. A quand la fin de leur calvaire ? Une question à mille inconnus.