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Sédentarisation des troupeaux de ruminants : La problématique de l’identification des espaces pastoraux en débat

Publié le mercredi 23 fevrier 2022  |  La Nation
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© Autre presse par dr
Un sac de maïs
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Par Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori,

La salle des fêtes de la mairie de Parakou a accueilli, hier mardi 22 février, une séance d’information et de plaidoyer pour l’identification des espaces pastoraux dans les communes du Borgou, en lien avec leurs schémas directeurs d’aménagement. C’est dans le cadre de la réalisation de l’une des premières activités de terrain du Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants au Bénin (ProSeR).

En réponse aux regrettables conflits auxquels donne souvent lieu la transhumance, entachant la cohabitation intercommunautaire entre ses acteurs, la sédentarisation des troupeaux pour l’élevage est prévue. Mais elle exige des dispositions particulières.
C’est pour cette raison qu’une séance d’information et de plaidoyer pour l’identification des espaces pastoraux dans les communes du Borgou, en lien avec leurs schémas directeurs d’aménagement, a été organisée, ce mardi 22 février, à la salle des fêtes de la mairie de Parakou.
Soulignant l’importance de la rencontre, le secrétaire général de la préfecture de Parakou, Sanni Bio Bayé, a indiqué qu’elle s’inscrit dans la mise en œuvre de l’un des projets phares du gouvernement, plus précisément le ProSeR. « Nul n’ignore l’apport considérable de l’élevage en tant que système de production au secteur agricole béninois, moteur de développement de l’économie nationale », a-t-il poursuivi. Il a ensuite loué les efforts déployés par le gouvernement en vue de l’opérationnalisation du projet qui est porteur d’une nouvelle approche efficace, soubassement d’un élevage sécurisé et modernisé. « Le ProSeR est une aubaine que doivent saisir les communes qui disposent d’importants cheptels ruminants, à la recherche d’espaces pastoraux appropriés », va-t-il lancer à l’endroit des responsables des communes du Borgou présents à la séance. Il les a exhortés à une synergie d’actions afin de permettre au département de s’illustrer parmi les meilleurs dans l’implémentation dudit projet.
« La délimitation, sans oublier la sécurisation des espaces pastoraux, permettrait d’éviter les nombreuses pertes en vie humaine et les importants dégâts matériels enregistrés lors de la transhumance », a fait observer le représentant de la coordonnatrice du projet, Xavier Zola. Il s’agit, selon lui, d’un défi majeur afin de créer un climat propice aux activités économiques des populations agricoles, mais aussi et surtout pour inscrire les investissements à réaliser par le ProSeR dans la durabilité.
Les maires des communes du Borgou et leurs adjoints, ainsi que les cadres de leur administration ont eu l’occasion de mieux comprendre les orientations et actions envisagées dans le cadre du projet, ainsi que la contribution attendue de chaque acteur. C’est en vue de l’identification des sites convenables au niveau des communes du département, en tenant compte de leurs schémas directeurs d’aménagement respectifs. Pour ce faire, les participants ont eu droit à deux communications. La première a consisté à la présentation du projet à travers ses objectifs et composantes, surtout la création d’un site de mille hectares dans la commune de Gogounou où seront installés près de cent éleveurs individuels sélectionnés sur le territoire national en fonction de critères bien définis. Il y aura également 126 campements pastoraux à renforcer dans 42 communes dont cinq du Borgou, ainsi que le recensement de 5 000 éleveurs individuels dans tout le pays avec la sécurisation de leurs terres. Quant à la deuxième, elle a porté sur la problématique de l’identification des sites.
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