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Première session ordinaire du Conseil économique et social : Joindre la légitimité institutionnelle à l’utilité citoyenne

Publié le jeudi 24 fevrier 2022  |  La Nation
Augustin
© Autre presse par DR
Augustin Tabé Gbian President du Conseil Conseil économique et social (CES)
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Par Joel TOKPONOU,

La première session ordinaire du Conseil économique et social s’est ouverte hier, mardi 22 février, avec d’importants points inscrits à l’ordre du jour. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président du Conseil économique, social et culturel du Niger.

Les sujets dont les membres du Conseil économique et social débattront au cours de la première session ordinaire de l’année de leur institution sont préoccupants. Le président Tabé Gbian le leur a clairement signifié à l’ouverture de la session qui prend fin le 23 mars prochain. Un mois d’ardents travaux avec des débats sur le financement de l’enseignement technique et la formation professionnelle, la valorisation des aires naturelles, la question de la prise en charge des personnes sous dialyse, etc. « Le contexte dans lequel s’ouvre cette session doit nous interpeler au plus haut point en notre qualité de conseillers de la République aux affaires économiques et sociales. Comme vous le savez en effet, depuis peu, le Bénin, dans le septentrion est confronté à l’instar des autres pays frontaliers, à un défi sécuritaire important en raison des actions terroristes observées », a rappelé le président du Conseil économique et social. Tout en saluant les efforts du gouvernement qui organise une riposte adéquate au péril terroriste pour garantir aux populations la paix et la quiétude, il invite les habitants des régions concernées à faire preuve de vigilance et de solidarité avec les forces de défense et de sécurité au front. « Ce n’est que dans une synergie d’actions que nous pourrons arriver à bout de ce fléau », a-t-il martelé. A ses collègues membres du Conseil économique et social, Tabé Gbian demande une coopération afin qu’ils puissent aider le pays à relever ce défi sécuritaire.
Conscient des attentes pressantes des populations, le Conseil économique et social s’engage à davantage mener des réflexions dans le but de faire des propositions au gouvernement et à l’Assemblée nationale pour améliorer les conditions de vie des populations. Mais l’institution ne restera pas que dans ses bureaux. Les conseillers ont aussi prévu dans leur agenda d’organiser des visites de terrain pour « toucher du doigt les réalités et s’entretenir avec les acteurs concernés afin de recueillir toutes les informations utiles et nécessaires », annonce le président.
Il informe aussi qu’il est prévu une séance avec un membre de l’Exécutif pour que les conseillers puissent mieux appréhender le contenu du Programme d’action du gouvernement 2021-2026. « Par ces temps difficiles, le Conseil économique et social a l’obligation d’être à l’avant-garde des réflexions pouvant conduire à l’amélioration des conditions de vie des concitoyens. Ce n’est qu’à ce prix que nous aurons joint la légitimité institutionnelle à l’utilité citoyenne », a exhorté Tabé Gbian.

Ensemble pour mieux évoluer

Aux côtés du président Tabé Gbian à la cérémonie d’ouverture de cette première session ordinaire, se trouvait son homologue nigérien, Mairou Malam Ligari. Le président du Conseil économique, social et culturel du Niger est resté dans la logique de l’utilité de l’institution pour les populations en développant largement son rôle. « Les conseils économiques et sociaux, par leur composition et leur mission, constituent un espace d’échanges et de réflexions sur les stratégies de développement de nos pays. Nous sommes, en tant que forces vives de la nation, un creuset d’intelligence et de force d’analyse prospective dont le devoir premier est d’anticiper sur les multiples défis qui assaillent nos Etats », a-t-il introduit. Il insiste sur le devoir pour eux de faire des propositions pertinentes aux gouvernements pour agir pour un mieux-être des populations.
L’invité du Ces du Bénin a aussi profité de l’occasion pour déplorer les actes terroristes dont est victime la sous-région.
Face à ces ennemis des nations, il s’impose une synergie des conseils économiques et sociaux.
Le Bénin et le Niger ont donné l’exemple en signant, hier, un protocole d’accord après l’expiration du délai fixé depuis deux ans pour la mise en œuvre de la feuille de route signée à Niamey en 2019. « Nous osons espérer que notre démarche fera tache d’huile dans l’espace communautaire », a conclu Mairou Malam Ligari.
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