Centre hospitalier départemental Ouémé- Plateau:Le mouvement de grève échappe au Syntraco (Médecin, sage- femmes, technicien de radio au travail) #aCotonou

Santé

Centre hospitalier départemental Ouémé- Plateau:Le mouvement de grève échappe au Syntraco (Médecin, sage- femmes, technicien de radio au travail)

Publié le mercredi 13 mars 2013 | Le Matinal

© Autre presse par DR
Centre national hospitalier universitaire (CNHU)
Le plus grand hôpital du Bénin.

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Contrairement au mardi 05 mars 2013, l’appel à la grève du Syndicat national des travailleurs et contractuels du Chd- O/P n’a pas reçu un écho favorable des travailleurs en service à cet hôpital de Porto-Novo hier mardi 12 mars 2013. C’est du moins le constat fait hier après un tour sur ces lieux où on pouvait constater des médecins, sages femmes et techniciens de radio au travail indépendamment de la réquisition.

Hier mardi 12 mars 2013, les hospices et les urgences du Centre hospitalier département de l’Ouémé/Plateau (Chd-OP) ont tourné normalement. En effet, un tour dans les services spécialisés de ce centre a permis de constater la démobilisation de plusieurs agents. Les médecins qui avaient soutenu la semaine dernière leurs collègues du Syntraco disent ne plus être concernés à la suite de la séance de travail tenue avec leur ministre de tutelle. Les sages- femmes et les techniciens de radio qui étaient à leur poste ont dit ne pas recevoir de consigne de leur syndicat de tutelle pour observer le mouvement de grève. Rien ne les oblige donc à se mêler à la grève, a-t-on appris de sources dignes de foi. Au niveau des techniciens de laboratoire, on observe une position mitigée où les contractuels ont pris le dessus sur les agents permanents de l’Etat. Du côté de l’administration, les agents s’activent au quotidien. Au finish, c’est seulement le personnel paramédical contractuel qui est en grève. Certes, quelques agents Ape profitent de la situation pour s’absenter perturbant de ce fait, les consultations.

Plus de 600.000 f Cfa pour 3 jours de réquisition !

Pour remédier à cette situation de grève qui n’est pas sans conséquences pour les usagers et les recettes de l’hôpital, l’administration de commun accord avec le Syntraco ont convenu d’une réquisition pour le service minimum. Ainsi, une cinquantaine d’agents ont été désigné et devront faire les frais de plus de 600.000 f Cfa au dos de l’hôpital. Mais voilà que les recettes de l’hôpital sont en souffrance. Mieux, on y relève un contraste qui fait dire que les grévistes profitent de cette situation de leur chef de fil pour s’en mettre beaucoup dans les poches. C’est à croire également que le secrétaire général du Syntraco Michel Houémagnon est devenu un fonds de commerce pour ses compagnons d’importune.

Thobias Gnansounou Rufino
(Br Ouémé/Plateau)

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