Un partenariat entre la Sonapra et le conseil de concertation des riziculteurs du Bénin (Ccrb) était au centre d’un atelier organisé par le Ccrb et financé l’Ong belge Veco le lundi 23 décembre 2013 à l’Infosec à Cotonou. Les participants à ces assises provenaient de toutes les organisations des riziculteurs du Bénin, de la Sonapra, et du carder. Ils ont procédé à des réflexions et échanges d’idées sur un partenariat potentiel entre le Ccrb et la Sonapra pour la promotion de la filière riz au Bénin. Pour parvenir à de bons résultats, un consultant en la personne du docteur Bio Goura Souley avait été sollicité. L’atelier a notamment porté sur les résultats du travail abattu par le consultant. Le premier axe consistait à nouer un partenariat direct entre la Sonapra et les organisations paysannes du riz, partenariat qui devrait porter sur la fourniture des semences certifiées, d’engrais par la Sonapra et puis la collecte du riz paddy par le Ccrb et ses démembrements et l’approvisionnement des rizeries. Quant au deuxième axe, le Ccrb et ses démembrements doivent obtenir des financements auprès des institutions financières pour acheter le riz au niveau des producteurs et le vendre à la Sonapra. Les participants à cet atelier ont formulé au terme de leurs travaux quelques recommandations relatives notamment à la collecte du riz pour la Sonapra par les riziculteurs pour avoir au moins des ressources qui peuvent leur permettre d’avoir des fonds souverains pour fonctionner. A l’endroit du Ccrb, les participants ont émis le souhait que les organisations des producteurs qui sont structurées au sein du conseil de concertation des riziculteurs du Bénin puissent se positionner pour fournir le paddy à la Sonapra et alimenter ses usines à un coût qui reste à étudier et qui sera forcément moins cher, parce que cela se fera dans le cadre d’un partenariat. L’atelier a aussi recommandé que le Ccrb et la Sonapra soient convaincus de l’opportunité de ce partenariat. Au cours de ce même atelier, les participants ont souhaité qu’il y ait un engagement ferme des deux parties qui puisse permettre à l’Etat de prendre des mesures d’accompagnement, ce qui voudra dire qu’il y ait des formations au profit des producteurs comme on en a fait pour les cotonculteurs, selon le consultant Bio Souley. A l’ouverture de cet atelier, tous les intervenants ont promis œuvrer pour que ce partenariat profite à tous les acteurs.