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Réforme du système partisan: Les griefs du parti Fcbe

Publié le lundi 7 mars 2022  |  Matin libre
Vernissage
© Autre presse par Presidence
Vernissage « Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation » sous la présidence du Président de la République, Monsieur Patrice TALON, ce samedi 19 février 2022 dans le cadre de l’exposition publique diptyque au Palais de la Marina
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Devenu chef de file de l’opposition à la suite des élections communales et municipales de 2020, le parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) fait l’expérience des nouvelles lois sur la réforme du système partisan. Pour Paul Hounkpè et les siens, le constat est désolant. Deux faits justifient selon eux, cet état de chose : le débauchage d’élus et le non-respect des nouvelles dispositions sur le chef de file de l’opposition.



Il épouse souvent les options du gouvernement. Mais il arrive aussi que le parti Fcbe ait la dent dure contre le régime quand ses intérêts sont menacés. A l’occasion de la mise sur font baptismaux du Mouvement national des Femmes Fcbe, dans la perspective des Législatives de 2023, les responsables Fcbe ont dressé un tableau peu reluisant de l’application des nouvelles lois sur la réforme du système partisan. Très remontés contre les débauchages de militants Fcbe par les partis se réclamant du chef de l’Etat, l’Union progressiste et le Bloc républicain, des responsables y voient un échec de la réforme du système partisan, présenté au départ comme la loi venue assainir le paysage politique béninois. Pour Isabelle Arékoya Allé, la coordinatrice du Mouvement national des femmes Fcbe, les faits présentés ces derniers jours comme des démissions de militants Fcbe pour rejoindre soit le Br ou l’Up sont plutôt des débauchages. « … parce que les déserteurs ou transhumants ne sont pas libres de leur choix, ils sont harcelés, parfois menacés puis soudoyés en fin de compte », a-t-elle laissé entendre. A ses dires, la recrudescence de ces actes de débauchage qu’on croyait révolus est le signe que l’avènement de la réforme du système partisan n’a pas comblé les attentes. « Nous nous posons alors la question de savoir si la réforme du système partisan dont on nous rabâche les oreilles tout le temps n’est pas une supercherie ou tout simplement un échec. Il est impensable qu’un parti politique s’illustre dans cette sale besogne consistant à obtenir par achat de conscience ce qu’il n’a pas pu obtenir dans les urnes », a dénoncé la coordinatrice du Mouvement national des Femmes Fcbe.

L’autre chose qui suscite le courroux dans le rang de la Fcbe, c’est le non-respect, jusqu’aujourd’hui du statut du chef de file de l’opposition et de tout ce qui va avec. Comment comprendre qu’alors que le parti a été traité d’ « opposition sur mesure », il peine à entrer en possession de ce que revient de droit à son statut de chef de file de l’opposition ? Pour Isabelle Arékoya Allé, cela met le Sen/Fcbe Paul Hounkpè dans une situation inconfortable, la preuve, une fois de plus, que sur le terrain de l’application de la réforme du système partisan, il y a beaucoup de choses à revoir.

Ces griefs sont adressés au régime de la Rupture et ses soutiens qui sont convaincus de l’’opportunité que représentent les lois votées afin de réformer le système partisan au Bénin. La moindre des choses qu’on pouvait espérer, dans ces conditions, était que la Rupture mette un point d’honneur à faire les choses de façon à montrer aux sceptiques combien les lois querellées avaient changé en bien le paysage politique béninois. Mais au lieu de ça, les partis siamois se réclamant du chef de l’Etat s’illustrent sur le terrain des débauchages et le pouvoir peine à rendre concret le statut du chef de file de l’opposition.



M.M
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