Houndété aux militants « Démocrates » de Cotonou au Bénin: « la peur est terminée »

Publié le lundi 7 mars 2022 | La Nouvelle Tribune

© Autre presse par DR
Éric Houndété, le président du parti de l`opposition béninoise « Les Démocrates »

Les coordinations de base du parti « Les Démocrates» à Cotonou ont fait leur rentrée politique le weekend dernier. C’était en présence des responsables de la formation politique, notamment le président Eric Houndété, l’ancien député Justin Adjovi , l’ex-colistier de Reckya Madougou, Patrick Djivo et bien d’autres. Dans son adresse aux militants des 15ème et 16ème circonscriptions électorales, Eric Houndété a naturellement évoqué les législatives de 2023 prévues pour se tenir le 08 janvier prochain. Il a rappelé que le combat du parti c’est d’aller prendre des sièges au parlement « pour changer les choses, pour transformer les choses ».

« Les dirigeants ont été ébranlés, persécutés »

L’homme a pour cela invité ses vis-à-vis à travailler sur le terrain pour que le parti triomphe au soir du 08 janvier 2023. « Il y a pas de victoire sans travail concret de terrain. Et c’est à ce travail concret de terrain que je vous invite. C’est pour ça que je me réjouis que vous vous engagez dans ce travail concret de terrain » a déclaré le président des « Démocrates ». Il reconnaît que par le passé, la situation était intenable pour les militants. « Je sais qu’il y a eu le sauve qui peut dans le pays. Les structures ont été ébranlées, les dirigeants ont été ébranlés, persécutés » a déclaré Eric Houndété. Mais ces moments, selon lui, appartiennent désormais au passé.

Pas de peur mais plutôt la prudence

« C’est terminé maintenant. La peur est terminée » assure le dirigeant, convaincu qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter quand on n’est dans ses droits. Car le parti Les Démocrates, a le droit de « s’organiser, de militer, de proposer des solutions alternatives pour le Bénin ». Il invite donc les militants à se débarrasser de la peur mais à rester « prudent ». Parce qu’en « dictature il n’y a parfois pas de respect des règles. Mais ça ne peut pas nous empêcher d’exister, de travailler sur le terrain ».

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