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Franck Kinninvo pour l’augmentation du nombre des communes au Bénin

Publié le vendredi 18 mars 2022  |  La Nouvelle Tribune
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Café médias plus numéro 172 à la Maison des Médias de Gbèdjomèdé Cotonou
Cotonou, le 26 Janvier 2017. Café médias plus numéro 172 avec la causerie 1 sur le Thème de : *" Contribution du REMED (Réseau des Medias pour la Décentralisation et le Développement Durable) au succès de la décentralisation et du développement durable au Benin : rôle et responsabilité des médias. Invités: Franck KINNINVO* Président du REMED et la Causerie 2 sur : "La réforme foncière pour vous et moi: Ce que vous deviez savoir sur l`acquisition de terres au Bénin" avec Xavier Zola, juriste, expert foncier, consultant formateur et facilitateur, auteur.
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Au Bénin, le gouvernement a engagé des réformes dans le secteur de la décentralisation. Franck Kinninvo trouve celles-ci très courageuses, mais pense que le pays est encore loin du compte. Surtout quand on compare la décentralisation au Bénin à ce qui se fait sous d’autres cieux. L’invité de l’émission Actu Matin de Canal 3 Bénin, pense par exemple que la taille des commues au Bénin pose un problème. « Aujourd’hui, le Bénin est encore à 77 communes. Vous prenez Abomey Calavi, c’est peut-être 5 communes ensemble…Il y a beaucoup de progrès qu’on peut envisager encore dans la décentralisation » croit savoir M Kinninvo.

On n’érige pas de « vastes territoires en collectivités territoriales »
« On a des communes qui sont homogènes mais vastes » a poursuivi l’expert en décentralisation. Pour lui, il est certes lisible de dire que le Bénin compte 77 communes mais on n’érige pas de « vastes territoires en collectivités territoriales ». A l’en croire, sous d’autres cieux notamment en Europe, les habitants d’une commune connaissent leur maire parce qu’il est souvent sur le terrain, proche des populations. Un maire n’est pas une autorité qui « reste dans un bureau beau et confortable ». Il est plutôt sur le terrain et « programme des séances avec les citoyens » explique l’expert en décentralisation. Mais la taille des communes comme Cotonou et Abomey-Calavi ne permet pas aux maires d’avoir le « temps de recevoir les citoyens ».

L’expert en décentralisation pense qu’on « doit augmenter le nombre de collectivités territoriales à l’avenir ». A Abidjan par exemple, il n’y a pas une commune à la taille de cette ville. Même Lomé n’a pas été érigé en commune, fait-il remarquer. En somme, les réformes initiées par le gouvernement dans le secteur de la décentralisation sont à saluer. Cependant, il faudra retourner aux fondamentaux de la décentralisation. C’est-à-dire, « bâtir une démocratie à une échelle humaine raisonnable où les gens peuvent s’asseoir, discuter pour décider de l’avenir de leur territoire »
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