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Dégradation des voies à la hauteur de l’échangeur de Godomey : Un sale quart d’heure passé sur la piste cyclable

Publié le vendredi 18 mars 2022  |  Fraternité
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© Autre presse par DR
Le pont de Godomey en danger
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Le tronçon en forme d’un arc du passage réservé aux engins à deux roues au niveau de l’échangeur de Godomey est le théâtre d’une dégradation avancée. Entre pièges à homme et dénivèlements, les usagers de la voie en partance pour Calavi sont soumis à un véritable parcours de combattant.

Circuler sur le passage réservé aux engins à deux roues au niveau de l’échangeur de Godomey est un véritable casse-tête pour ceux qui doivent se rendre du côté de Togoudo. A l’entame de la bretelle semi circulaire de la piste dite cyclable à hauteur de la plus grande infrastructure autoroutière du Bénin, un ralentissement brusque s’impose à tout usager de la voie en direction d’Abomey-Calavi et ses environs. Ce n’est pas le soleil qui disparaît dans le firmament, ni le crépuscule qui chasse la lumière du jour, encore moins la lueur des phares qui éblouissent la vue qui impose le ralentissement brusque. Plutôt l’accueil fait par le premier d’une série de dénivèlements pareils aux faux dos d’âne qui parsèment le long du tronçon pavé sur un sol marécageux. Passer sur ces dénivèlements, les passants sont soumis à un mouvement de monter et de descendre tel un jeu de sport à moto. Ce mouvement fait sentir non seulement des malaises à la hanche et dans les côtes mais aussi capable de changer le rythme respiratoire par étouffement provoquant un son interne ‘’houn-oun’’ à chaque descente brusque. Les vendeurs à la sauvette le long du trottoir en quête de potentiels clients à ce niveau, ne brandissent pas seulement leurs articles et ne scandent pas non plus seulement les prix. S’il est évident de les entendre dire en langue Fon : « arrêt ! arrêt ! arrêt ! », il est aussi fort probable d’entendre : « attention au trou devant ! attention au trou devant ! ». Des affaissements profonds pareils à des pièges à homme se trouvent çà et là sur ce tronçon. Dans le rang des passants, des voix se font entendre. « Tu passes par ici plus d’une fois, tu finiras à coup sûr sur un lit d’hôpital ». Des grognes se font aussi entendre : « et pourtant, les autorités, à tout moment, passent par ici et elles voient tout ceci mais elles ne réagissent pas ». Si les usagers de la voie, empruntant cette partie réservée aux engins à deux roues, doivent faire face à une rude épreuve, l’altération due à l’incivisme de certains citoyens indélicats, retient également l’attention. Sur les escarpements pavés de part et d’autre des passages supérieurs, des creux dus à l’érosion des eaux de ruissellement sont perceptibles à l’œil nu. Les urinoirs érigés au flanc de ces escarpements à plusieurs endroits, empuantissent l’air des parages. Les rambardes anti-accident sont détruites et laissées dans un état tortueux. Renouer avec l’allure de départ après cette traversée donne l’impression d’avoir tiré son épingle du jeu.
Fidégnon HOUEDOHOUN(Stag)
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