Dans le message qu’il adresse à tout le peuple béninois à l’occasion de la nouvelle année 2014, le Président Abdoulaye BIO TCHANE a évoqué le décès de Mandela en 2013 et, en même temps, l’avènement du Pape François la même année, puis indiqué que l’héritage du premier et les recommandations du second « doivent nous inspirer, chaque jour, dans nos actes, afin que nous puissions donner le meilleur de nous mêmes. Tous deux nous disent que concilier paix, stabilité politique et développement économique est la meilleure façon de contribuer au progrès économique et social au Bénin et en Afrique…. ».
Lire ci-après l’intégralité dudit message.
Au seuil du Nouvel An, c’est toujours pour moi, un agréable devoir, de présenter mes vœux les meilleurs, à chaque Béninoise, à chaque Béninois, aux frères africains et aux hôtes du Bénin.
L’aube d’une année est toujours un moment privilégié de prières pour nous-mêmes, pour tous ceux qui nous sont chers, afin que s’accomplissent nos aspirations les plus profondes, à une vie toujours meilleure.
Nous voici, au terme d’une année exceptionnelle à tous égards pour le Bénin et même pour le continent.
En disant cela, je pense à tous les événements qui ont marqué la vie sociale, économique et politique que nous avons vécus intensément tout au long des douze derniers mois.
Dans un élan admirable notre peuple a encore donné la preuve de sa capacité à se sacrifier pour sauvegarder l’essentiel.
Je voudrais donc adresser mes félicitations à tous les fils de ce pays qui, dans la sérénité et dans la foi, ont jeté un regard sans complaisance sur le glorieux passé de notre pays, sur son présent et sur son avenir.
Mes chers amis,
Nous avons enregistré cette année le décès du regretté Mandela et nous avons vu arriver aussi le pape François. Les recommandations du pape et l’héritage de Nelson MANDELA doivent nous inspirer chaque jour dans nos actes, afin que nous puissions donner le meilleur de nous mêmes. Tous deux nous disent que concilier paix, stabilité politique et développement économique est la meilleure façon de contribuer au progrès économique et social au Bénin et en Afrique. C’est le défi qui nous est offert paradoxalement par cette figure emblématique qui disparait, et l’autre que nous découvrons.
Je souhaite que ceux d’entre nous qui souffrent dans leur chair connaissent des jours plus sereins et plus cléments.
A tous les Hôtes et Amis du Bénin vivant parmi nous, à tous les Béninois et à toutes les Béninoises de l’intérieur comme de l’extérieur, j’adresse mes vœux ardents de bonheur, de bonne santé et de prospérité.
Je n’oublie pas mes amis, les plus faibles parmi nous et que nous devons protéger : les Tout-Petits.